Enseignante et pratiquante de yoga depuis plus de vingt ans, mon activité s’appuie sur l’accueil de pratiquants en demande d’une prise en charge physique, psychologique et spirituelle. Toujours curieuse d’apprendre et de faire des recherches avec des approches thérapeutiques et holistiques, je pratique le Qigong depuis quatre ans, suite à mes études avec Amaël Ferrando. Dans le cadre de mon travail de fin d’études en Qigong Tuina, mon intention est de comprendre comment le yoga et le Qigong se différencient tout en se complétant. C’est un univers extrêmement riche et vaste, ce qui me permet d’explorer seulement quelques aspects de ces deux pratiques, le yoga et le Qigong.
Introduction :
Le monde moderne nous expose à un rythme effréné de vie, générant stress et déséquilibre dans notre corps et notre esprit. Face à ces défis, de nombreuses pratiques traditionnelles de bien-être ont émergé pour aider les individus à retrouver leur harmonie intérieure et leur équilibre. Parmi celles-ci, le Qigong et le Yoga. Le Qigong une ancienne pratique chinoise, le Yoga une ancienne pratique indienne, les deux ont gagné en popularité en tant qu’approche holistique pour améliorer la santé physique mentale et émotionnelle.
Nous examinerons les caractéristiques uniques, l’histoire et la philosophie ainsi que les bienfaits qu’elles procurent sur le bien-être mental, émotionnel et physiques. En outre, nous allons approfondir la compréhension du Yoga et du Qigong tant que pratiques globales pour cultiver la pleine conscience, la sérénité et la santé. En explorant la richesse de ces enseignements et de ces méthodes, vers une voie de compréhension de soi et une connexion profonde avec notre être intérieur. Le Yoga et le Qigong sont bien plus qu’une simple série de postures, et mouvement, c’est un voyage intérieur qui ouvre la porte à l’épanouissement personnel et à l’alignement de notre être avec le monde qui nous entoure.
L’histoire du Yoga
Le Yoga remonte à plus de 5000 ans en Inde, et son développement s’est étendu sur de nombreuses époques et civilisations. Les origines exactes du yoga sont entourées de mystère, mais ses premières traces écrites remontent aux anciens textes sacrés de l’Inde, les Vedas, datant d’environ 1500 à 500 av. J.-C. Le terme « Yoga » trouve ses origines dans la langue sanskrite, une langue ancienne de l’Inde. Le mot « yoga » est dérivé du mot racine « yuj », qui signifie « union » ou « connexion ». Dans la philosophie du Yoga, l’union recherché également être interprétée comme l’union de l’individu avec l’univers ou l’unité de la conscience individuelle avec la conscience universelle. A la fois une discipline physique et spirituelle, le yoga offre une approche holistique pour explorer la connexion entre le corps, l’esprit et l’âme.
Le Yoga a évolué à travers de différentes périodes historiques, avec des contributions significatives de sages, de philosophes et de praticiens indiens. Le plus ancien texte spécifique sur le Yoga est le « Yoga Sutras », de Patanjali, qui a été compilé vers le IIe siècle av. J.-C. Ce texte définit le Raja Yoga, également connu sous le nom d’Ashtanga Yoga, qui offre un système de pratique visant à contrôler l’esprit et à atteindre l’état de méditation. Patanjali a décrit le yoga en huit branches (Yama, Niyama, Asana, Pranayama, Pratyahara, Dharana, Dhyana et Samadhi). A la fois une discipline physique et spirituelle, le yoga offre une approche holistique pour explorer la connexion entre le corps, l’esprit et l’âme.
Au fil de temps, différentes écoles et styles de Yoga ont émergé, chacun mettant l’accent sur divers aspects de la pratique, tels que le Hatha Yoga (Yoga physique), Le Bhakti Yoga (yoga de dévotion), le Karma Yoga (yoga de l’action désintéressée), et le Jnana Yoga (yoga de la connaissance). Le Yoga a connu un renouveau majeur au XIXe siècle grâce à des personnalités telles que Swami Vivekananda et Sri T. Krishnmacharya, qui ont popularisé le Yoga en Inde et à l’étranger. Au XXe siècle, des enseignants tels que B.K.S. Iyengar, Pattabhi Jois et Indra Devi ont contribué à populariser différentes formes de Yoga à l’échelle internationale. Aujourd’hui, le Yoga est pratiqué dans le monde entier et a évolué pour s’adapter aux besoins et aux préférences des individus contemporains.
L’histoire du Qigong
L’histoire du QiGong, également orthographié « QiGong » ou « Chi Kung », remonte à plus de 4000 ans en Chine. Les racines du QiGong sont étroitement liées aux pratiques anciennes de la médecine traditionnelle chinoise et aux
Enseignements du Taoïsme, Confuscianisme et du bouddhisme. Les premières traces de QiGong peuvent être retracées dans les textes classiques chinois tel que le « Huandgdi Neijing » (Classique de la Piqûre de l’Empereur Jaune) et le « Dao De Jing » (Livre de la Voie et de la Vertu). Ces textes anciens décrient des méthodes de cultiver le Qi (énergie vitale) à des fins thérapeutiques et spirituelles.
Au fil des siècles, les pratiques de Qigong se sont développées dans diverses écoles et styles, allant des méthodes médicales aux exercices énergétiques, en passant par les pratiques martiales et spirituelles. Les moines bouddhistes et les ermites taoïste ont souvent été les gardiens et les transmetteurs des enseignements du QiGong. Pendant certaines périodes de l’histoire chinoise, le Qigong a été influencé et soutenu par la cour impériale, tandis que dans d’autres moments, il a été rejeté ou réprimé.
Le QiGong est une discipline ancestrale : Le QiGong, une pratique traditionnelle chinoise qui vise à cultiver, renforcer et harmoniser l’énergie vitale du corps, appelée « QI » (ou « Chi »). Le terme « Qi » désigne l’énergie ou la force vitale, tandis que « Gong » signifie travail, pratique ou maîtrise. Basée sur la respiration et la circulation du Qi (énergie vitale). Le QiGong vise à réunir le ciel, l’humain, et la terre en cultivant l’harmonie énergétique entre l’être humain, l’univers et la nature.
Au XXe siècle, le Qigong a connu un renouveau significatif en Chine et dans le monde entier, notamment sous l’influence de maîtres tels que Wang Xiangzhai, Zhang Sanfeng et Lin Housheng. Le gouvernement chinois a également soutenu et promu le Qigong pour ses bienfaits pour la santé et son potentiel pour améliorer la qualité de vie. Le Qigong est aujourd’hui pratiqué par des millions de personnes dans le monde entier.
« Ciel, Terre et Être humain, trois Énergies ne font qu’une ».
Il existe de nombreux styles différents de Qigong, aujourd’hui en Chine environ 2000 styles couramment pratiqué, chacun ayant des caractéristiques et ses pratiques spécifiques, voici les plus connus :
- Qigong médical : Axé sur la promotion de la santé, il comprend des exercices de mouvement, de respiration et de méditation pour améliorer la circulation du Qi dans le corps et l’esprit.
- Qigong taoïste : Basé sur les enseignements taoïstes, il met l’accent sur la cultivation de Qi.
- Qigong bouddhiste : Intégré dans les pratiques bouddhistes, il vise la méditation, la pleine conscience et l’illumination, en utilisant le mouvement et la respiration.
- Qigong Confucianiste : Ce style est sans doute le moins pratiqué, car il n’y a pas dans le confucianisme une culture du corps aussi prégnante que dans les autres courants.
- Qigong martiale : Associé aux arts martiaux chinois, il intègre des exercices énergétiques pour renforcer le corps, développer la puissance interne et la coordination.
- Qigong populaire : Ce style se transmet dans les couches populaires, un peu comme les remèdes de grand-mère.
Tous ces styles de Qigong peuvent varier en intensité en complexité et en objectifs, mais tous cherchent à cultiver le Qi. On peut résumer à trois aspects : l’auto guérison, l’entretien de la vitalité, et le développement des capacités latentes présentes en chacun de nous.
Histoire et philosophie du Bouddha
Bouddha, également connu sous le nom de Siddhartha Gautama, était un prince indien du VIe siècle av. J.-C. Il est fondateur du bouddhisme, une religion et une philosophie qui met l’accent sur la quête de la vérité et la recherche du bonheur.
Selon la tradition, Siddhartha a été élevé dans le luxe et l’opulence de la royauté, mais il a choisi de renoncer à sa vie de prince pour explorer les questions fondamentales de la souffrance, de la mort et du sens de la vie. Il est souvent représenté avec un teint doré ou cuivré, des cheveux bouclés, les oreilles longues, des yeux calmes et pénétrants, un sourire léger qui évoque sa bienveillance et sa joie intérieur. Après des années de méditation et de recherche intérieure, il atteignit l’illumination sous l’arbre de la Bodhi à Bodh Gaya, en Inde, devenant ainsi le Bouddha, qui signifie « l’Éveiller » ou « le Réveille ».
La philosophie de bouddhiste repose sur quatre nobles vérités : la souffrance, son origine, sa cessation et le chemin qui mène à sa fin. Elle enseigne que la souffrance est inévitable dans la vie, mais que nous pouvons la surmonter en comprenant et en transcendant nos désirs et attachements. Le terme « Dharma « est considéré comme un principe universel et éternel qui maintient l’harmonie et l’ordre dans l’univers. Le Dharma est un concept qui englobe l’ordre moral et éthique de l’univers, ainsi que les devoirs et les responsabilités appropriés pour chaque individu en fonction de son rôle dans la société. Le bouddhisme préconise également la compassion envers tous les êtres vivants et encourage la pratique de la méditation pour cultiver la clarté mentale et la sagesse.
Au fil des siècles, le bouddhisme s’est développé en différents écoles et traditions dans différentes régions d’Asie, influençant profondément la culture et la spiritualité de nombreuses sociétés. Sa portée philosophique et ses pratiques méditatives ont continué à attirer des adeptes dans le monde entier jusqu’à nos jours.
Histoire et philosophie du Lao Zi
Lao Zi, également orthographié Laozi, est une figure clé de la philosophie chinoise ancienne. Il est considéré comme le fondateur du taoïsme, une école de pensée qui met l’accent sur l’harmonie avec le Tao, un concept complexe difficile à traduire littéralement, mais souvent compris comme « la Voie ou Cheminer « le Vertu », ou « le Principe ». Le Tao est considéré comme un flux universel d’énergie en perpétuel mouvement, a1 la fois créateur et transformateur, qui maintient l’équilibre et l’harmonie dans l’univers. Le Tao reconnaît l’unité et l’interconnexion de tous les aspects de l’existence. Il transcende les dualités apparentes telle que bien-mal, lumière-l ’obscurité, yin-yang, et souligne l’importance d’accepter les contradictions et de trouver l’équilibre.
L’histoire de Lao Zi est entourée de mystère et de légendes. Selon la tradition, il aurait vécu au VIe siècle av. J.-C., bien que certains chercheurs modernes remettent en question son existence historique. On dit qu’il était un archiviste ou un sage de la cour impériale, et qu’il a décidé de quitter la société en raison du déclin moral qu’il observait dans la société de son époque. Lao Zi est souvent représentée comme un homme, un bâton dans sa main, avec des cheveux blancs, ses sourcils et sa longue barbe préfiguraient sa profonde sagesse.
La philosophie de Lao Zi est principalement exprimée dans son ouvrage majeur, le « Dao De Jing » (ou « Tao Te Ching »), un texte court mais profond qui contient des aphorismes et des maximes sur la nature du Tao et de la vie. Le texte, 81 petits poèmes, souligne l’importance de la simplicité, du détachement, du non-agir (wu wei), de l’harmonie avec la nature et de la spontanéité, Ou encore sans effort, peut-être plus efficace et non harmonie avec la voie de l’univers. Comme il dit Amaël, un manuel pratique, dont le contenu peut être appliqué aux arts martiaux, à la calligraphie, à la stratégie militaire, à la médecine, aux relations humaines, à l’agriculture, à la politique, et bien sûr pourquoi pas, à ce que nous appelons la spiritualité, etc. Ces textes sont applicables à toutes domaines de nos existences. A lire la traduction en français d’Amaël Ferrando, edoya éditions.
La tradition Qigong est dépositaire de plusieurs savoirs religieux et mystique, des pratiques des moines bouddhistes et taoïstes jusqu’aux rituels des chamans.
Le taoïsme met l’accent sur la recherche de l’équilibre et de l’unité avec le Tao, en reconnaissant les cycles naturels de la vie et en embrassant le flux du changement plutôt que de s’y opposer. Cette approche de la vie a influencé de nombreux aspects de la culture chinoise, y compris l’art, la médecine traditionnelle chinoise, la stratégie militaire et la spiritualité. Le Qigong ne se réfère donc pas à Dieu, mais à des concepts non personnifiés. Le non-être, le Yin, le Yang, les Cinq Éléments, etc. Cette pratique est vécue par l’expérience, en dehors du champ des croyance ou de la non croyance.
Aujourd’hui, le taoïsme continue d’être une force significative dans la pensée chinoise et a été apprécié et étudié dans le monde entier en tant que source d’inspiration philosophique et spirituelle.
« L’humanité doit assimiler l’esprit merveilleux de l’Univers, s’harmoniser avec le monde divin, ne jamais s’en séparer, afin de se conformer aux flux des changements de la Haute Plaine Céleste, et de parachever sa création. » ~Morihei Ueshiba
Bhagavad Gita et L’Empereur Jaune
Ce sont deux textes classiques de grande importance dans la culture Indienne, le Bhagavad Gita et dans la culture chinoise L’Empereur Jaune, ils ont influencé profondément leur philosophie, leur spiritualité et leur médecine. Ils appartiennent à des traditions différentes et traitent de sujets distincts.
La Bhagavad Gita est un texte hindou sacré et un chapitre épique du poème « Mahabharata ». Il est écrit en sanskrit et présente un dialogue entre le prince guerrier Arjuna et le dieu Krishna, qui se manifeste comme son cocher et conseiller. La Bhagavad Gita aborde des thèmes tels que le devoir (dharma), la dévotion, la guerre juste et la recherche de la vérité spirituelle. C’est un guide philosophique et spirituel influent dans l’hindouisme.
L’empereur Jaune, aussi connu sous le nom de « Huangdi Neijing », est un ancien texte chinois de médecine traditionnelle. Il est attribué à l’empereur Jaune, Huangdi, qui aurait vécu autour du XXVIe siècle av. J.-C. Le texte contient des connaissances médicales et philosophiques sur la médecine traditionnelle chinoise, notamment l’acupuncture, les herbes médicinales et les pratiques de maintien de la santé. Il est considéré comme l’un des textes fondateurs de la médecine traditionnelle chinoise.
Le Qigong – Le Yoga
Le Qigong et le Yoga ont de nombreuses similitudes et synchronismes en raison de leurs origines anciennes et leurs approches holistiques pour cultiver l’équilibre et le bien-être. Voici quelques-unes des principales synchroniques :
- Philosophie : Les deux pratiques reposent sur des philosophies profondes qui mettent l’accent sur l’harmonie entre le corps, l’esprit et l’âme. Ils reconnaissent l’importance de l’énergie vitale (Qi et Prana) qui circule dans le corps et cherchent à équilibrer cette énergie pour promouvoir la santé.
- Respiration : Tant dans le Qigong que dans le yoga, la respiration occupe une place centrale. Le Qi ou Prana est essentiel pour maintenir la santé physique, mentale et émotionnelle. Des techniques de respiration consciente sont utilisées pour calmer l’esprit, augmenter la conscience de soi et favoriser une meilleure circulation de l’énergie dans le corps.
- Mouvement : Bien que les formes de mouvement puissent différer, le Qigong et le Yoga impliquent tous deux des séquences de mouvement lents et fluides qui renforcent le corps, améliorent la flexibilité et favorisent la détente musculaire.
- Méditation : La méditation est un élément clé dans les deux pratiques. Que ce soit à travers des mouvements de méditation assise ou en mouvement, elles visent toutes deux à apaiser l’esprit, à développer la pleine conscience et à favoriser un état de calme intérieur.
- Énergie et méridiens : Le Qigong et le yoga reconnaissent tous deux l’existence de canaux d’énergie subtile dans le corps. En médecine traditionnelle chinoise, ces canaux sont appelés méridiens, tandis que dans le yoga, ils sont appelés nadis. Les pratiques cherchent à débloquer et à équilibrer ces canaux pour une meilleure santé énergétique.
- Bienfaits pour la santé : Le Qigong et le yoga offrent de nombreux bienfaits pour la santé physique, mentale et émotionnelle. Ils peuvent aider à réduire le stress, à améliorer la flexibilité, à renforcer les muscles, à augmenter la concentration et à favoriser un sentiment général de bien-être.
- Approche holistique : Les deux pratiques abordent l’être humain de manière holistique, en considérant l’interconnexion entre le corps, l’esprit et l’âme. Elles encouragent toutes deux l’épanouissement personnel et spirituel.
Dans le Qigong, les cinq éléments : bois, feu, terre, métal et eau sont une part importante de la pratique, liés à la philosophie chinoise du Wu Xing. En Yoga, cependant, la philosophie est légèrement différente, même s’il y a une reconnaissance des éléments. En yoga, surtout dans les traditions issues de l’ayurveda, on trouve cinq grands éléments appelés les « Pancha Mahabhutas ». Ceux-ci sont :
- Prithvi (Terre)
- Apas (Eau)
- Tejas (Feu)
- Vayu (Air)
- Akasha (Ether ou Espace)
Ces éléments sont considérés comme les composantes fondamentales de la nature et de l’univers, y compris du corps humain. Ils influencent également les doshas en Ayurveda (Vata, Pitta, Kapha) qui sont des énergies vitales affectant la santé et le bien-être. (Nous allons en parler ci-dessous) Alors les deux systèmes philosophiques, Yoga et Qigong reconnaissent l’importance des éléments naturels, ils les interprètent de manière différente dans leurs pratiques respectives.
Bien que le QiGong et le Yoga aient des origines culturelles distinctes, ils partagent des principes fondamentaux qui en font des pratiques complémentaires pour ceux qui recherchent l’équilibre et l’harmonie dans leur vie quotidienne. Les personnes ayant une expérience en yoga peuvent trouver dans le Qigong une extension naturelle de leur pratique, et vice versa.
Les Méridiens en médecine chinoise :
En médecine chinoise, les méridiens sont des canaux énergétiques par lesquels circules le Qi (énergie vitale). Dans le taoïsme on parle du yin, le symbole de Tai (suprême)et Ji Yang, (le sommet) – Yin Yang – Sommet suprême. Il y a le Yang, le feu et chaud, ascendant le plein, blanc et Yin le froid, l’air, l’eau le descendant, le vide, noir. Dans le taoïsme il n’y a pas bien ou mal, il y a le bien entre les deux, il faut l’équilibrer les polarités en harmonie, on a besoin les deux chaud et froid, les alternances entre l’un et l’autre. Yin/Yang, c’est l’unité qui engendre la dualité. Il y a douze méridiens principaux qui sont associés à des organes spécifiques, tels que le foie, le cœur, les reins, etc., ainsi qu’à des fonctions et des émotions particulières. Il y a six méridiens Yin et six méridiens Yang, correspondant aux principes du Yin et du Yang dans la médecine chinoise, ils sont répartis de manière symétrique de chaque côté du corps. Ces méridiens sont des canaux invisibles à l’œil nu par lesquels le Qi circule à travers le corps, en assurant son bon fonctionnement et son équilibre. Chaque méridien a également un point de départ et un point final le long de son trajet.
Méridien Yang : Viscères
- Poumon – régule la respiration et le système immunitaire.
- Rate – influence la digestion et le métabolisme.
- Cœur – responsable de la circulation sanguine et des émotions.
- Rein – contrôle la filtration et l’équilibre des fluides dans le corps.
- Foie – fonction d’assurer la libre circulation du Qi
Méridiens Yin : Entrailles
- Large Intestin – élimine les déchets et les toxines du corps. 1
- Vessie – régule l’élimination des déchets et équilibre hydrique.
- Triple Réchauffeur (San Jiao) – régule la température du corps et la circulation des fluides.
- Intestin Grêle – Contrôle la digestion et l’absorbation des nutriments.
- Estomac –
- Vésicule biliaire,
Parmi les organes « Yang », cœur est Yang et Poumon est Yin, parmi les organes « Yin », Foie est Yang, tandis que Rate et Reins sont Yin. De plus, chaque organe a individuellement un aspect Yin et un aspect Yang. On parle de Yin du Coeur et de Yang du cœur, par exemple…
Les méridiens forment un réseau dans le corps qui relie les organes, les tissus et les systèmes physiologiques. En acupuncture, en acupressure et QiGong Tuina on utilise ces points pour stimuler certains points le long des méridiens afin de réguler le flux du Qi et de restaurer l’équilibre énergétique dans le corps.
Nadis en Inde (dans le contexte de Yoga)
Dans la philosophie du Yoga, les nadis sont des canaux subtils par lesquels l’énergie vitale – Prana – circule à travers le corps. On estime qu’il existe des milliers de nadis, mais trois d’entre eux sont considérés comme les plus importants. Le Shushumna est le canal principal (plus d’explications ci-dessous), l’Ida, et Pingala. Le Shushumna est le canal principal qui s’étend le long de la colonne vertébrale, tandis que l’Ida et le Pingala serpentent de part et d’autre de la colonne vertébrale.
Ces nadis sont essentiel pour l’équilibre énergétique, la pratique du yoga vise à débloquer et à équilibrer, circuler librement, qui favorisent l’harmonie du corps et de l’esprit.
Les Trois Foyers – Les 7 Chakras
En Qigong, les « trois foyers » (ou « trois dantians ») sont des centres énergétiques essentiels situés le long de la ligne médiane du corps, tandis que les « 7 chakras » sont des centres énergétiques dans la tradition yogique hindoue. Bien qu’ils partagent des similitudes dans leur concept de centres énergétiques, ils diffèrent dans leur nombre, leur emplacement et leur approche.
Les trois foyers en Qigong :
- Le Dantian inférieur (Xia Dantian) : Situé dans la région du bas-ventre, environ trois doigts sous le nombril, c’est le centre d’énergie le plus bas du corps. Il est associé à la force vitale, à la stabilité et à la base de l’énergie fondamentale du QiGong.
- Le Dantian médian (Zhong Dantian) : Il se trouve au niveau du cœur, au centre de la poitrine. Ce foyer est lié à la cultivation de l’amour, de la compassion et de l’énergie émotionnelle.
- Le Dantian supérieur (Shang Dantian) : Il se trouve au niveau du front, entre les sourcils, et est associé à la sagesse, à l’intuition et à la spiritualité.
Les 7 chakras dans le Yoga :
- Le chakra racine (Muladhara) : Situé à la base de la colonne vertébrale, il est associé à la sécurité, à la stabilité et à la connexion à la terre. Couleur rouge.
- Le chakra sacré (Svadhisthana) : Il se trouve au niveau du bas-ventre et est lié à la créativité, aux émotions et à la sexualité. Couleur orange.
- Le chakra du plexus solaire (Manipura) : Situé dans la région de l’estomac, il est associé à la confiance en soi, à la volonté et à la transformation. Couleur jaune.
- Le chakra du cœur (Ananhata) : Situé au centre de la poitrine, il est lié à l’amour, à la compassion et à l’ouverture du cœur. Couleur vert.
- Le chakra de la gorge (Vishuddha) : Il est situé au niveau de la gorge et est associé à la communication, à l’expression de soi et à l’authenticité. Couleur bleu clair.
- Le chakra du troisième œil (Ajna) : Il se trouve au niveau du front, entre les sourcils, et est lié à l’intuition, à la clarté mentale et à la perception. Couleur bleu indigo.
- Le chakra couronne (Sahasrara) : Situé au sommet de la tête, il est associé à la conscience supérieure, à la connexion avec l’univers. Couleur violet.
Shushumna – Les Merveilleux Vaisseaux
Effectivement, il y a une similitude notable entre le Shushumna du yoga et les merveilleux vaisseaux (ou méridiens extraordinaires) du Qigong en ce qui concerne leur rôle dans la circulation de l’énergie dans le corps.
Le Shushumna est un concept important dans la tradition yogique hindoue. Il est considéré comme le canal central à travers lequel l’énergie monte du chakra racine (Muladhara) au chakra de la couronne (Sahasrara) situé au sommet de la tête. Le Shushumna est considéré comme le principal canal énergétique le long duquel l’énergie Kundalini s’élève lors de la pratique avancée du Yoga.
Quant aux « merveilleux vaisseaux » ou « méridiens extraordinaires » du Qigong et la médecine traditionnelle chinoise, ce sont les canaux énergétiques importants qui aident à réguler la circulation du Qi dans le corps. Ils sont considérés comme complémentaires aux méridiens ordinaires, tel que ceux utilisées en acupuncture, acupressure.
Ces méridiens extraordinaires sont également importants dans les pratiques de Qigong, car ils aident à renforcer et à harmoniser l’énergie dans le corps. L’un de ces méridiens extraordinaires est appelé le « vaisseau conception » (Ren Mai) qui est similaire au Shushumna car il suit également la ligne médiane du corps.
Ainsi, tant le Shushumna du Yoga que les méridiens extraordinaires du Qigong sont des voies énergétiques essentielles qui jouent un rôle clé dans la régulation et la circulation de l’énergie vitale dans le corps. Bien que les traditions et les terminologies puissent différer, l’objectif commun est de favoriser l’harmonie énergétique et le bien-être global.
Les Dosha – Les Trois Trésors
En tradition hindoue, les « Dosha » sont des concepts importants de la médecine ayurvédique. Ils font partie des trois principes fondamentaux qui régissent le fonctionnement du corps et de l’esprit. Les trois Doshas sont Vata, Pitta et Kapha, et chacun est associé à des éléments spécifiques (air, feu, terre, eau) ainsi qu’á des qualités et caractéristiques particulières.
- Vata : Dominé par l’élément air et l’éther, Vata est responsable des mouvements, du mouvement, de la créativité et de la communication.
- Pitta : Dominé par l’élément feu avec une composante d’eau, Pitta est associé à l’intelligence, à la digestion, au métabolisme et à la gestion des émotions.
- Kapha : Dominé par l’élément eau avec une composante de terre, Kapha est responsable de la stabilité, de la structure, de l’endurance et de la régulation système immunitaire.
Ces Doshas sont considérés comme étant en équilibre optimal lorsque chacun d’eux fonctionne harmonieusement dans le corps. Tout déséquilibre peut entraîner des problèmes physiques, mentaux ou émotionnels.
En ce qui concerne le taoïsme, il existe une notion similaire de forces fondamentales appelées « Les trois trésors » ou « San Bao » en chinois. Les Trois Trésors sont Jin, Qi et Shen, et ils sont également fondamentaux dans la compréhension de la santé et l’équilibre dans le taoïsme.
- Jing : C’est l’énergie vitale ancestrale, souvent associée à l’essence et à la vitalité. Il est stocké dans les reins et représente notre réserve d’énergie.
- Qi : C’est l’énergie vitale présente dans tout l’univers, y compris dans le corps humain. Il est responsable de la circulation de l’énergie dans le corps et de la vitalité globale.
- Shen : Il représente l’esprit, la conscience, et la dimension spirituelle. C’est la force qui anime notre être et notre conscience.
Tout comme dans l’ayurvéda, l’équilibre harmonieux des Trois Trésors dans le taoïsme est essentiel pour maintenir une bonne santé et un bien-être global. Les pratiques taoïstes, telles que le Qigong et la méditation, visent à cultiver, renforcer et équilibrer ces trois trésors pour favoriser la santé et la longévité.
Les Kosha – Cinq Substances
Les « Koshas » en médecine ayurvédique et les « Cinq Substances » en médecine chinoise partagent certaines similitudes dans leur compréhension de la constitution et du fonctionnement du corps humain.
Les Koshas en médecine ayurvédique :
Les Koshas clés de l’ayurvéda, représentent les différents niveaux ou enveloppes qui composent l’être humain, allant de l’enveloppe la plus extérieure aux corps physiques à la plus intérieure, liée à la conscience pure.
Les cinq Koshas sont les suivants :
- Annamaya Kosha : L’enveloppe physique, associée au corps physique et aux système physiologiques.
- Pranamay Kosha : L’enveloppe d’énergie vitale, associée au prana (énergie vitale) et aux systèmes énergétiques du corps.
- Manomaya Kosha : L’enveloppe mentale et émotionnelle, associée à l’esprit, aux émotions et aux pensées.
- Vijinanamaya Kosha : L’enveloppe intellectuelle et de discernement, associée à l’intelligence et à la compréhension.
- Anandamaya Kosha : L’enveloppe de félicité et de conscience pure, associée a1 la réalisation de soi et à la conscience spirituelle.
Les Cinq Substances en médecine chinoise :
En médecine chinoise, les Cinq Substances représentent les principaux éléments constitutifs du corps humain, qui sont essentiels au maintien de la santé et l’équilibre. Ces substances sont associées aux fonctions physiologiques et énergétiques du corps.
Les Cinq Substances sont les suivantes.
- Jing (Essence) : Il représente la substance fondamentale, l’essence héritée des parents, qui nourrit et soutient la croissance et le développement du corps.
- Qi (Énergie) : L’énergie vitale du corps qui circule à travers les méridiens et anime toutes les fonctions physiologiques.
- Xue (Sang) : Le sang qui nourrit les organes, les muscles et les tissus et transporte l’énergie à travers le corps.
- Jin Ye (Liquide Organique) : Les liquides corporels tels que la salive, les larmes, la suer, etc., qui hydratent et lubrifient les organes et les tissus.
- Shen (Esprit) : La substance qui représente la conscience, l’intellect, les émotions et l’état mental global.
La Respiration / Pranayama
« Hommage au souffle ! Sous son contrôle est cet univers
Il est le maître de toutes choses
Tout en lui a ses assises (…)
Le souffle est le soleil, il est la lune (…)
Le souffle est, dit-on Matarivant*
Le souffle s’appelle vent
Dans le souffle est ce qui fut et ce qui sera,
Dans le souffle, toutes choses ont leurs assises. »
~ Atharva-Veda
*Il s’agit du Prométhée indien
La respiration joue un rôle essentiel dans le Qigong et dans le Yoga, car elle est considérée comme lien fondamental entre le corps, l’esprit et l’énergie (Qi et Prana). L’importance accordée à la respiration dans le Qigong /Yoga est liée à ses effets sur la régulation du Qi, Chi chez les Chinois, Prana dans le terme de Sanskrit, Poumon au Tibet, Ki au Japon. Dans le Qigong, on considère que la respiration est un moyen de transférer l’énergie entre l’intérieur et l’extérieur du corps, facilitant ainsi la connexion avec l’énergie universelle. Dans les deux traditions, le praticien amène son esprit dans le moment présent, favorisant ainsi la pleine conscience et la concentration. Le Qi va là où le l’esprit va.
Le Pranayama est une pratique de contrôle de la respiration dans le yoga, « Prana » signifie énergie vitale ou souffle, et « yama » fait référence au contrôle ou à la régulation, donc le « le contrôle du souffle ». Le pranayama est généralement pratiqué dans une position assise confortable, le dos droit et les épaules détendues. Cela permet une respiration plus libre et efficace.
Dans le Qigong et dans les asanas du Yoga la respiration est coordonnée et synchronisée avec des mouvements spécifiques. Le pratiquant commence par prendre conscience de sa respiration naturelle, observant le rythme et le mouvement du souffle sans le modifier. Ensuite, le pranayama implique des techniques de contrôle du souffle. Il existe différentes méthodes, comme la respiration alternée par les narines (Nadi Shodhona), la respiration abdominale profonde (Diaphragmatique), la respiration en quatre temps (Viloma), entre autres. La pratique du Pranayama se concentre sur le rythme de la respiration, en prolongeant l’inspiration et l’expiration, en maintenant des temps d’arrêt entre les respirations. Les effets sont importants sur le système nerveux, la circulation sanguine, le métabolisme et le mental. Il y a des techniques comme le Kapalabhati qui est énergisantes, tandis que d’autres sont apaisantes et relaxantes.
Qi ou CHI
Tout dans l’univers, organique et inorganique, est composé et défini par son Qi. La pensée chinoise ne fait pas facilement la distinction entre la matière et l’énergie, mais nous pouvons considérer le chi comme de la matière sur le point de devenir de l’énergie et de l’énergie au point de matérialisation. ~Ted Kaptchuck, The Web that has no Weaver
Voici un exercice de Pranayama :
Pranayama – Anuloma-Viloma ou la respiration maintenant en équilibre la circulation dans le corps des énergies solaire ou lunaire
Choisir une position assise confortable, le lotus, le tailleur ou le diamant, qui favorise la concentration. Maintenir le dos droit, la tête dans l’axe du dos, le visage relaxé et le mental stable et relaxé.
Technique :
Placer la main gauche sous l’abdomen, le dos de la main reposant sur les cuisses avec le bras relaxé et légèrement arqué. Boucher la narine droite avec le pouce de la main droite et expirer lentement par la narine gauche. Tenir un léger vide puis inspirer lentement par la même narine. Boucher les deux narines et tenir la rétention à plein en pratiquant Jlandhara-Bandha (menton près de la gorge).
Relever la tête et expirer lentement par la narine droite. Boucher les deux narines et tenir la rétention a1 vide en pratiquant Uddiyana_Bandha (abdomen rentré) et Jalanddhara-Bandha.
Relâcher les Bandha et respirer normalement par les deux narines. Répétez le même exercice en commençant à inspirer par la narine droite.
Tenir la rétention à plein en pratiquant Jlandhara-Bandha. Relever la tête et expirer par la narine gauche. Boucher les deux narines et tenir la rétention à vide en pratiquant Uddiyana-Bandha et Jalandhara-Bandha. Relâcher les Bandha et respirer normalement par les deux narines.
Au début de la pratique, répéter cet enchaînement cinq fois, puis augmenter progressivement jusqu’à atteindre vingt-cinq respirations. Il est important de se détendre après chaque exercice respiratoire en respirant normalement par les deux narines.
Rythme respiratoire :
-inspiration 4 secondes
-expiration 16 secondes
Au début 5 secondes puis augmenter très progressivement au fur et à mesure de la pratique.
Bienfaits : En rééquilibrant les courants énergétique a1 la fois solaire (positif : Anuloma et lunaire (négatif : Viloma), revitalise l’organisme et le renforce. Cette respiration régularise le fonctionnement des glandes endocrines et exocrines. Elle agit enfin sur la circulation des trois humeurs : vent, bile, phlegme (Vata, Pita, Kapha). Selon cette doctrine, un exce1s de phlegme serait à l’origine des rhinites allergiques.
Contre-indications : Les personnes souffrant d’emphysème pulmonaire, hyperthyroïdie, d’asthme, d’hypertension artérielle ou de troubles cardiaques mineurs peuvent pratiquer Anuloma-Viloma à condition toutefois de réduire le temps des rétentions.
Dans le Qigong méditatif de Shaolin la respiration abdominale servira de référence. Cette respiration est simple, un rythme lent, doux et fluide où inspiration et expiration se succèdent sans rétention ni apnée. Lors de l’expiration, nous rentrons doucement le ventre et le laissons revenir naturellement et sans forcer sur l’inspiration. Il est important de ne pas forcer le retour de l’abdomen sur l’inspiration car cela augmenterait la pression intra-abdominal et aurait des effets néfastes sur les abdominaux, les viscères et le périnée.
Qigong et Bandhas dans le yoga partagent des similitudes dans leur concentration sur la manipulation de l’énergie et le contrôle de la respiration. Les deux pratiques impliquent l’utilisation de techniques spécifiques pour exploiter et diriger le flux d’énergie dans le corps. En Qigong, l’accent est mis sur la culture et l’équilibre du Qi à travers des mouvement, postures et méditations, tandis qu’en yoga, les Bandhas sont des verrous énergétiques activés par les contractions musculaires spécifiques pour canaliser le prana et soutenir la pratique des asanas (postures). Les trois bandhas sont utilisés conjointement avec la pratique des pranayamas pour intensifier la conscience énergétique et l’effet bénéfique de la pratique du yoga.
- Mula Bandha (verrou racine) : C’est le verrou situé à la base du plancher pelvien, entre l’anus et les organes génitaux. En contractant, on renforce le plancher pelvien et on favorise la stabilisation du corps pendant la pratique des asanas.
- Uddiyana Bandha (verrou abdominal) : Le verrou abdominale, pour activer ce Bandha, on expire complètement, puis on soulève et rétracte le ventre vers la colonne vertébrale. Cela crée une aspiration vers le haut, d’où son nom « Uddiyana » qui signifie « voler » en sanskrit. Ce bandha stimule le feu digestif (Agni) et améliore la circulation de l’énergie.
- Jalandhara Bandha (verrou de la gorge) : Ce bandha implique la contraction de la gorge en rentrant le menton vers la poitrine. Il bloque le flux d’énergie dans les canaux supérieurs du corps, encourageant ainsi la montée de l’énergie vers les chakras supérieurs et le développement de la concentration.
Les deux pratiques visent à améliorer et promouvoir l’harmonie entre l’esprit, le corps et l’esprit.
Implication mentale (Mantra)
Durant des phases méditative, le fil conducteur consiste à réciter mentalement un Mantra en boucle. Les mantras sont utilisés tant dans la pratique de Qigong qu’au yoga. Les mantras permettent de faire disparaître les pensées importunes en amenant progressivement la conscience au Dan Tian inférieur, au cœur ou au troisième œil (entre les sourcils) tout en apportant successivement détente et relâchement aux yeux, au nez, au cœur et au bas-ventre. En guidant ainsi la conscience à l’abdomen, nous libérons : les pensées parasites disparaissent et nous gagnons en calme, en sérénité et en clairvoyance.
Les Mudras
Les Mudras sont des gestes ou les positions des mains et des doigts utilisés dans les pratiques spirituelles, méditatives et thérapeutiques, notamment dans le bouddhisme. Chaque Mudra a une signification symbolique et est censé influencer l’énergie du corps et de l’esprit.
Voici quelques exemples :
- Anjali Mudra : Appelé aussi Namaste Mudra, c’est le geste de salutation où les paumes des mains sont pressées ensemble devant la poitrine.
- Gyan Mudra : Le pouce et l’index se touchent pour former un cercle, les autres doigts sont étendus. Il symbolise la sagesse et l’éveil spirituel.
- Varada Mudra : La main est ouverte, la paume tournée vers l’avant, symbolisant la générosité et l’offrande.
- Dhyana Mudra : Les mains reposent l’une sur l’autre, paumes vers le haut, formant un ovale, au bas-ventre. C’est le Mudra de la méditation.
- Abhaya Mudra : La main est levée et tournée vers l’extérieur, paume vers l’avant, pour représenter le geste de protection et de dissipation de la peur.
Ces gestes favorisent la concentration, l’équilibre énergétique et l’harmonie intérieur.
Méditation Dhyana
Dans le Yoga :
« Une posture doit être aisée et stable grâce à la relaxation de l’effort et à l’identification avec l’infini. Alors le yogi n’est plus assailli par les couples des contraires. Une fois la posture atteinte, suit la régulation du souffle, coupure entre les processus d’inspiration et d’expiration. » ~ Yoga Sutra de Patanjali
Dans la tradition du yoga, la méditation est souvent pratiquée en position assise, car cette posture offre une stabilité physique qui permet de maintenir une concentration mentale plus profonde. (Padmasana – posture du lotus, Siddhasana – La posture de la réalisation des pouvoirs, Sukhasana – la posture du confort ou tailleur, Vajrasana – La posture du diamant. La position assise avec le dos droit favorise l’alignement du corps, ce qui facilite la circulation du prana (énergie vitale) dans le système énergétique. La méditation assise permet également de libérer les tensions corporelles, d’apaiser le système nerveux et de préparer l’esprit à se calmer et à se concentrer plus facilement. Pratyahara est un des huit membres du Yoga selon le système de Patanjali dans le « Yoga Sutra ». Il s’agit du retrait des sens, ou du contrôle des sens. C’est un état où l’on détourne son attention des stimuli extérieurs pour se concentrer sur l’intérieur. Cela implique de discipliner les sens pour qu’ils ne soient plus distraits par le monde extérieur, permettant ainsi une introspection plus profonde et une préparation à la méditation. Samadhi est le huitième et ultime membre du yoga. Il représente l’état d’union ultime et de méditation profonde, où l’individu atteint une pleine absorbation et une fusion avec l’objet de sa méditation, transcendante l’ego et la dualité. C’est un état de paix, de béatitude, marquant l’aboutissement du voyage spirituel et méditatif.
En Bouddhisme : L’état de Nirvana peut être vu comme forme de Samadhi, où l’on atteint la cessation de la souffrance et la réalisation de la véritable nature de la réalité.
Méditation dans le Qigong
La méditation se fait aussi assise, pareil comme dans le yoga, il faudra veiller au positionnement :
- Être confortablement installé (sans gêne ni inconfort)
- Avoir le bassin stable et symétrique,
- Avoir une colonne vertébrale axée et érigée,
- Avoir les épaules basses,
En fonction de chacun ceci se pratique au sol (lotus, demi-lotus, tailleur) sur un coussin de méditation, sur un banc de méditation, sur un tabouret stable ou sur une chaise sans s’adosser.
Posture debout de l’arbre dans le Qigong :
La méditation est souvent pratiquée dans la posture de l’arbre « Zhan Zhuang ». Cette position debout, où les pieds sont écartés à la largeur des épaules, les genoux légèrement fléchis et les bras détendus devant le corps, à la hauteur entre le nombril et cœur ou jusqu’à la hauteur des yeux. Les praticiens maintiennent cette posture pendant une période de temps déterminée. La posture de l’arbre est utilisée pour cultiver le Qi en permettant à l’énergie de circuler librement dans tout le corps. Elle aide à renforcer les jambes, à améliorer l’équilibre, et à développer la stabilité et la puissance interne. Elle permet également de se connecter avec la terre de l’énergie environnante, favorisant ainsi l’enracinement et l’harmonie avec le monde extérieur. Chaque tradition a ses propres approches pour atteindre des états méditatifs et favoriser l’équilibre énergétique. Pratiquant la concentration sur l’énergie interne (Qi) et les sensations corporelles, en focalisant sur la respiration, les mouvements internes du Qi.
En Qigong/Taiji : L’état de « Wu Wei » (non-action) et la méditation profonde peuvent aussi mener à une forme d’unité et de conscience pure, similaire à Samadhi.
La pratique du Yoga du son
Le yoga du son, connu sous le nom de Nada Yoga, est une pratique spirituelle ancienne qui se concentre sur l’utilisation du son et de la musique pour atteindre des états de méditation et de conscience élevée. Cette pratique est enracinée dans les traditions hindoues et bouddhistes, ainsi que d’autres traditions spirituelles à travers le monde.
Le principe du yoga du son est que le son est une manifestation primordiale de l’univers, et qu’en utilisant des sons sacrés et harmonieux, on peut accéder à des dimensions spirituelles plus élevées. Elle peut inclure différentes formes de sons, tels que des chants de mantras, des chants dévotionnels, des sons issus d’instruments de musique, et même des sons produits par la voix.
Chants de mantras :
Les mantras sont des formules sacrées ou des phrases courtes répétées de manière répétée. Ils sont censés avoir un pouvoir spirituel et peuvent être utilisés pour apaiser l’esprit et se connecter à un niveau plus profond de conscience.
- Les cinq sons-sources A O U E I, pratiqués en conscience, connectés au Hara (DanTian inférieur), nous donnent accès au monde subtil des formes, à la nature vivante et vibratoire. Le son « Om », ou « Aum » est un symbole sacré et un mantra utilisé dans l’hindouisme et bouddhisme et d’autres traditions spirituelles de l’Inde. Il est considéré comme le son primordial duquel l’univers a émergé. « Om » est souvent décrit comme représentant la création, la préservation et la dissolution de l’univers. Il est utilisé dans la méditation, le yoga, et la récitation de mantras pour atteindre un état de conscience plus profond.
- Bhajan et Kirtan : Ce sont des chants dévotionnels qui impliquent souvent une participation collective. Ils sont utilisés pour exprimer l’amour et la dévotion envers une divinité ou une réalité suprême.
- Méditation avec des sons : On peut se concentrer sur des sons spécifiques ou utiliser des techniques de méditation qui impliquent l’écoute intérieure des sons qui se produisent naturellement dans l’esprit ou dans l’environnement.
- Instruments de musique : Certains pratiquants utilisent des instruments de musique spécifiques pour créer des sons qui facilitent la méditation et l’élévation de la conscience. Les Gongs, les diapasons, les cloches de temple, les hand pans, les Tongue drums, les tingshas, les bâtons de pluie, les chimes, les didgeridoos…
La pratique du Qigong du Son
Dans le Qigong, la pratique des sons fait partie des techniques utilisées pour favoriser la santé, l’équilibre énergétique et la purification du corps. Cette méthode spécifique est souvent appelée « Qigong des Six Sons » ou « Liu Zi Jue ». Elle est basée sur l’idée que chaque son émis résonne avec certains organes et peut aider à harmoniser leur énergie.
Voici comment expliquer la pratique des sons dans le Qigong :
- Position de base : Tout d’abord, adoptez une position debout détendue ou asseyez-vous confortablement. Assurez-vous que votre colonne vertébrale est droite pour faciliter la circulation de l’énergie.
- Prise de conscience de la respiration : Prenez quelques respirations profondes et concentrez-vous sur votre respiration. Respirez lentement, profondément et naturellement tout au long de la pratique.
- Les six sons : Chaque son correspond à un organe spécifique et à l’élément qui lui est associé dans la médecine traditionnelle chinoise. Les six sons sont les suivants :
- Shh (prononcé « chuu ») : Correspond au Foie et à l’élément bois.
- Haa (prononcé « haaa ») : Correspond au cœur et à l’élément du feu.
- Whoo (prononcé « huuu ») : Correspond à la rate et à l’élément terre.
- Tsss (prononcé « tsss ») : Correspond au poumon et à l’élément métal.
- Choo (prononcé « chuuu ») : Correspond au rein et à l’élément eau.
- Émission des sons : En émettant ces sons à voix basse, vous pouvez imaginer que l’énergie négative est libérée des organes associés. Chaque expiration est accompagnée du son approprié. Visualisez que vous relâchez toute tension ou émotion négative reliée à l’organe.
- Répétition : Répétez chaque son plusieurs fois, en vous concentrant sur la résonance avec l’organe associé. Laissez-vous immerger dans le son et ressentez les effets apaisants sur votre corps et votre esprit.
- Il n’y a pas de musique spécifique dans le Qigong, souvent les personnes préfèrent pratiquer dans le silence complet pour mieux se connecter à leur respiration et à leur énergie intérieure. Cela dit il y a des traditions différentes, des gongs dans le Bouddhisme sont souvent écouté.
Dans le livre « d’auto guérison par le Qigong « d’Amaël Ferrando, nous avons appris l’exercice « Shu Gan Jian Pi Gong, Libérer le Foie, fortifier la Rate « avec le son « DO », où avec l’émission du son on peut débloquer et faire circuler l’énergie du corps et envoyer dans toutes les directions de l’univers, le plus loin possible, ainsi de libérer des forts sentiments de colère, frustration, irritation, énervement etc.
Implication mentale (Mantra)
Durant des phases méditative, le fil conducteur consiste à réciter mentalement un Mantra en boucle. Les mantras sont utilisés tant dans la pratique de Qigong qu’au yoga. Les mantras permettent de faire disparaître les pensées importunes en amenant progressivement la conscience au Dan Tian inférieur, au cœur ou au troisième œil (entre les sourcils) tout en apportant successivement détente et relâchement aux yeux, au nez, au cœur et au bas-ventre. En guidant ainsi la conscience à l’abdomen, nous libérons : les pensées parasites disparaissent et nous gagnons en calme, en sérénité et en clairvoyance.
Les pratiques régulières des sons dans le yoga et le Qigong peuvent contribuer à l’équilibrer l’énergie des organes, à réduire le stress, à améliorer la circulation de l’énergie (Qi, Prana) dans le corps et à renforcer la connexion entre le corps et l’esprit.
Cosmologie Yogique-Qigong
Les yogis indiens et chinois suggèrent que toute réalité manifeste découle d’une force universelle invisible d’une étendue infinie qui est sans commencement ni fin, une pulsation singulière ou un centre immobile d’où jaillit toute action. Elle est considérée comme la somme totale de l’univers et au-delà. Ce principe primordial est appelé Brahman par les hindous, Tao par les taoïstes et Suyata par les bouddhistes. Chaque tradition décrit ce concept ineffable de manière unique, mais toutes trois s’accordent (plus ou moins) sur le fait que la dimension de l’énergie infinie est la genèse de la création elle-même et qu’elle est souvent exprimée comme siégeant dans le cœur de l’homme.
La cosmologie yogique décrit l’existence comme un déploiement de trois « mondes » émanant de l’étendue infinie, ou force universelle. Le plus grossier et le plus évident est la réalité physique de la forme. Elle consiste en tout ce que nous pouvons connaître par nos organes sensoriels, y compris la terre et toutes ses formations, ainsi que notre corps avec ses fluides et ses os, ses tissus, ses organes, ses muscles et sa peau. La caractéristique sous-jacente de cette dimension multiple est le changement, car toutes les choses qui naissent passent continuellement par de multiples métamorphoses et finissent par se dissoudre. Elle est appelée annamaya kosha (kosha signifie « enveloppe » ou « couche ») et se réfère à notre corps de forme.
Le deuxième niveau d’existence est notre intermédiaire personnel entre la réalité universelle sans forme et notre expérience intime au niveau physique. Il s’agit du corps pranique, qui existe dans une dimension subtile et sans forme, mais qui a un impact direct sur la forme. L’expérience se fait par le biais de sensations subtiles (que l’on peut décrire comme un sens énergétique ressenti), de l’intuition, de l’imagination et de la visualisation. C’est le royaume de l’énergie et il ne peut être compris par des méthodes concrètes de raisonnement ; il ne peut être connu que par l’expérience directe. C’est une sorte de double mental du monde physique exploré depuis des milliers d’années par les chercheurs intérieurs de toutes les traditions de sagesse.
C’est le domaine du corps subtil, parfois appelé psyché ou âme, qui dépend du système physique pour l’apport de l’expérience. Il agit comme un médiateur entre le monde physique et les niveaux abstraits les plus informels de notre être. Toute existence manifeste possède ce double subtil, mais ce sont les humains, avec leurs cerveaux plus avancés, qui peuvent être conscients de ce corps subtil tout en y demeurant. Développer une compréhension de cette dimension énergétique nous libère de la seule identification à la dimension physique mercurielle. En prenant conscience du corps subtil, nous pouvons commencer à relâcher notre attachement à l’expérience physique, fondé sur la peur, et commencer à reconnaître la valeur de l’expérience physique.
La troisième dimension est encore plus insaisissable que le corps subtil. Il est libre de forme, de couleur de de genre, et il est appelé anadanmaya kosha, ou corps causal< c’est une dimension d’énergie potentielle pure, la source la plus profonde de notre existence, souvent appelée l’esprit. Ce n’est pas un plan quantifiable de toutes les possibilités. Les modalités de guérison de l’Ayurvéda indien et de la médecine chinoise taoïste découlent toutes de la compréhension que notre existence humaine se déroule dans ces trois dimensions.
Dans le taoïsme, l’essence essentielle de toute vie est appelée « wu chi ». Il est traduit par l’infini, le grand vide, ou parfois le calme dans le mouvement. Il est synonyme des termes Brahman dans l’hindouisme (la totalité de l’univers) et Sunyatat dans le bouddhisme, se référant à l’immensité intelligente inqualifiable. C’est la dimension sans forme qui nourrit l’esprit et constitue l’essence du chi dans chaque être vivant. C’est la force illimitée et omniprésente qui sous-tend l’existence.
Asanas postures physiques – Mouvements dans le Qigong
Asana en Yoga
Définition : Les asanas sont des postures physiques utilisées dans le yoga pour améliorer la flexibilité, la force, l’équilibre et la relaxation. Le mot « asana » signifie littéralement « siège » ou « posture » en sanskrit.
Objectifs :
- Alignement physique :
Les asanas aident à aligner le corps de manière optimale pour une meilleure santé physique.
- Équilibre mental :
Pratiquer des asanas peut calmer l’esprit et réduire le stress.
- Préparation à la méditation :
Les asanas préparent le corps et l’esprit pour des pratiques méditatives plus profondes.
Exemples :
- Tadasana (Posture de la Montagne) :
Une posture base qui améliore l’équilibre et la posture.
- Adho Mukha Svanasana (Chien Tête en Bas) :
Une posture qui étire et renforce le corps tout entier.
- Shavasana (Posture du Cadavre) :
Une posture de relaxation profonde.
Mouvement en Qigong
Définition : Les mouvements doux, des postures statiques, la respiration et la méditation pour cultiver et équilibrer l’énergie vitale (Qi) dans le corps.
Objectifs :
- Circulation du Qi : Les mouvements du Qigong visent à améliorer la circulation de l’énergie vitale dans le corps.
- Renforcement de la santé : Les mouvements renforcent le corps, améliorent la flexibilité et favorisent la guérison.
- Harmonie du corps et de l’esprit : La pratique du Qigong équilibre les énergies internes, réduisant le stress et améliorent la santé mentale.
Exemples :
- Ba Duan Jin (Les Huit Pièce de Brocart) :
Une série de mouvements qui améliorent la santé et la longévité.
- Zhan Zhuang (Posture de l’Arbre) :
Posture statique qui développe la force interne et la stabilité
- Wu Qin Xi (Le jeu des cinq animaux) : Des mouvements fluides et continus qui équilibrent le corps et l’esprit
Comparaison des asanas et des mouvements de Qigong
Approche Physique :
- Yoga : Les asanas mettent souvent l’accent sur des postures spécifiques et peuvent être tenues pendant un certain temps. Elles visent à étirer et à renforcer des parties spécifiques du corps.
- Qigong : Les mouvements sont souvent fluides et continus, avec attention particulière à la synchronisation avec la respiration et la circulation l’énergie.
Approche Énergétique :
- Yoga : Bien que les asanas aient des effets énergétiques, ils se concentrent davantage sur l’alignement physique et la préparation à la méditation.
- Qigong : Les mouvement sont explicitement conçus pour manipuler et équilibrer l’énergie vitale (Qi) à l’intérieur du corps.
Objectifs et Pratiques :
- Yoga : Les asanas sont souvent pratiquées dans le cadre d’une séance (comme dans le Vinyasa ou l’Ashtanga) et sont une des huit branches du yoga traditionnel.
- Qigong : Les mouvements peuvent être pratiqués indépendamment ou dans le cadre de séries spécifiques, et la pratique englobe également des aspects de méditation et de respiration.
Conclusion :
Nous pouvons comparer le Yoga à la cuisine indienne et le Qigong à la cuisine chinoise. (Haha) Ils ont un goût un peu différent les uns des autres, mais en fin de compte, leur but est de nous rendre fort et en bonne santé. Chacune de ces cuisines est élaborée selon des principes légèrement différents, utilisant des saveurs, des textures, etc., mais si nous creusons un peu plus, nous constatons que les principes sous-jacents de la nutrition sont les mêmes. La même chose peut être dite pour le Yoga et le Qigong, certaines pratiques sont un peu différentes les unes des autres, mais elles visent toutes deux à utiliser l’esprit et le corps ensemble pour rendre votre énergie saine et forte. Lorsque nous approfondissons chacune de ces traditions, nous constatons qu’elles ont plus de points communs que de différences. Et tout comme pour la nourriture, certaines personnes aiment la cuisine indienne, d’autres la cuisine chinoise, et certaines personnes aiment vraiment les deux. Cela ne fait vraiment pas de mal d’essayer des plats différents, de pratiquer, de les mélanger et apprécier dans le quotidien.
Je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude, pour le temps et l’attention que vous avez consacrés à la lecture de mon travail. Votre intérêt et votre engagement envers ce sujet sont grandement appréciés. MERCI !
Bibliographie
Qigong Tuina Pratiques d’auto guérison par le Qigong par Amaël Ferrando
Lao Zi – Dao De Jing par Amaël Ferrando
Qigong méditatif de Shaolin – Thierry Gaspard
Prévenir et Guérir par Christine Campagnac-Morette
Insight Yoga par Sara Powers
La Pratique du Yoga du Son par Véronique et Denis Fargeot