Présentation
Introduction par Amael
Introduction
Le syndrome des jambes sans repos, appelé aussi impatiences dans les jambes ou impatiences nocturnes, est un trouble neurologique qui cause un besoin irrépressible de bouger les jambes. Ce besoin naît d’un inconfort dans les membres inférieurs – fourmillements, picotements, sensations de brûlure -, dont l’intensité varie beaucoup d’une personne à l’autre.
Ces sensations désagréables surviennent particulièrement durant les périodes de détente ou d’inactivité. Par conséquent, il peut être très difficile de simplement se reposer, ou encore de rester assis pour assister à une réunion ou de voyager en avion, par exemple.
Puisque les symptômes se manifestent principalement le soir et la nuit, l’assoupissement est plus ardu. L’insomnie chronique qui peut en résulter entraîne fatigue et somnolence durant le jour, altérant énormément la qualité de vie. Certaines personnes racontent même avoir la sensation, au réveil, d’avoir marché toute la nuit. Il ne faut pas confondre avec les crampes nocturnes, qui sont totalement différentes.
Quelles en sont les causes ?
Pour la majorité des cas, la cause reste inconnue. Sur le plan physiologique, on sait qu’il s’agit d’un trouble neurologique qui impliquerait un manque de dopamine dans le cerveau et la moelle épinière. La dopamine est un composé chimique important qui permet aux nerfs de communiquer entre eux et de réguler les mouvements.
On distingue la forme primaire (idiopathique) et la forme secondaire. La forme primaire n’a pas de cause connue. Elle est souvent familiale et débute souvent au début de l’âge adulte. Huit anomalies génétiques ont été identifiées et ces anomalies sont retrouvées dans 70% des cas dans la forme primaire. Elle s’aggrave progressivement, et atteint son pic entre 40 et 60 ans.
- Une carence en fer. Le manque de fer pourrait entraver la production de dopamine, même si la carence n’est pas suffisante pour parler d’anémie. Le fer est impliqué dans la production de dopamine dans le cerveau. On a trouvé dans une recherche chez 88 enfants avec TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité) qu’un tiers avaient aussi un syndrome des jambes sans repos et que ceux-ci étaient plus susceptibles d’avoir une carence en fer.
- Une maladie chronique : le diabète, une insuffisance rénale (4 patients sur 10 en dialyse en souffrent), la fibromyalgie ou la polyarthrite rhumatoïde pourraient contribuer au syndrome des jambes sans repos.
- La grossesse. Elle peut déclencher les symptômes, surtout durant le dernier trimestre, ou les aggraver. Dans le premier cas, ceux-ci ont tendance à disparaître dans les 2 semaines suivant l’accouchement.
- Une carence en acide folique (vitamine B9).
- La prise de certains médicaments, comme les antidépresseurs tricycliques, le lithium, les anti nauséeux et les antipsychotiques.
- La caféine.
- L’obésité augmente légèrement le risque.
- Des médicaments peuvent l’exacerber ou le démasquer : les antihistaminiques, antidopaminergiques, antidépresseurs (particulièrement mirtazapine), bêta bloquants, neuroleptiques, lithium.
- Les patients avec sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique ou qui sont migraineux sont plus souvent atteints.
Le conflit de hanche :
Le conflit est secondaire à la conjoncture de 2 éléments : une anomalie de la morphologie de la hanche et la pratique, en général, de sports de grande amplitude. Les mouvements répétés et la présence de l’anomalie osseuse entrainent des conflits anormaux entre la jonction de la tête-col du fémur et le rebord de la cavité du bassin (cotyle).
Cas de jambes sans repos et de hanche bloquée
Ce syndrome est survenu après son accouchement. Pour apaiser cette gêne, elle prend des douches froides qui l’aident à s’endormir. Elle se sent souvent engourdie sur le dessus des pieds.
Elle est frileuse et a les doigts qui blanchissent au froid, surtout l’index et le majeur. Elle s’hydrate bien, plutôt de la boisson froide. Depuis octobre 2016, elle a également la hanche droite bloquée (quand elle s’assoit en tailleur, son genou droit reste en haut). Elle signale également qu’avant de se bloquer, la hanche fait un petit claquement. Elle n’en souffre pas, son rhumatologue parle de conflit de hanches.
Au niveau physique, je peux constater les signes suivants
Teint visage : couperose (signe de chaleur par vide de Yin)
Langue : pâle, enduit fin blanc, veinules sublinguales foncées (signe de stases de sang)
Règles : régulières foncées avec parfois des caillots
Ces signes me permettent alors d’établir le bilan énergétique suivant :
– En interne, on peut constater une chaleur vide et une stase de QI qui va jusqu’à provoquer une stase de sang (veinules sublinguales foncées et présence de caillots dans les règles parfois). Ce n’est pas un vide de QI car elle n’a ni transpiration, ni fatigue, ni essoufflement.
– Les organes concernés sont le REIN et le FOIE : Je peux déduire du syndrome des jambes sans repos, qu’elle a un vide de yin du rein
(le vide de yin provoque chaleur et envie de bouger)
Elle a également une stase de QI du foie car elle ne supporte pas l’immobilité et a des caillots dans les règles.
Points choisis en fonction du bilan
Faire circuler le QI du foie : 3 F
Débloquer les méridiens de la hanche droite : 30 VB, 31 VB, 34 VB