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Mon cheminement vers le Massage Fondamental

Ma formation en massage bien-être
Par Marie Naze
Ceci est mon article de fin d’étude suite à ma formation en Massage Fondamental. Pour en savoir plus, vous pouvez me contacter ou suivre ce bouton pour découvrir cette formation.

Sommaire

« Le corps est l’atelier de l’âme où l’esprit vient faire ses gammes[1]».

C’est par cette citation d’Hildegarde De Bingen, femme mystique du XII° siècle, que Marie introduit son article.

Récit touchant de son parcours, elle nous raconte comment, tout au cours de son année de formation en Massage Fondamental, le Massage a pris sens pour elle…

« Le corps est l’atelier de l’âme où l’esprit vient faire ses gammes[1]».

Hildegarde De Bingen

Je cite en introduction cette phrase d’Hildegarde de Bingen, femme mystique du XIIème siècle, mondialement connue pour ses œuvres musicales, ses enluminures, sa connaissance des plantes médicinales… Elle a encore toute sa place dans ce XXIème siècle car son génie est de proposer une conception intégrale de la personne.

Le corps physique, une enveloppe fabuleuse renfermant 206 os, 639 muscles, 42litres d’eau, un infiniment petit de 30 000 milliards de cellules, 80 organes chacun d’eux ayant une fonction complexe et bien définie, des nerfs, des vaisseaux sanguins. Tous ces composants sont soutenus et enveloppés par une organisation de fibres continues appelée tissu fascial ou tissu conjonctif.

Le corps humain est une prodigieuse et mystérieuse machine en perpétuel mouvement et ce malgré nous. Le mouvement incessant de ce monde silencieux s’active sans relâche pour que la vie soit et règne.

L’homme prend-il la mesure de ce monde intérieur quand il baigne et nage quotidiennement dans les complexités de son monde extérieur ?

La conscience de cet infiniment petit dans un infiniment grand ne l’obligerait-il pas à porter un autre regard sur son mode de vie actuel, sur ses confusions, sur ses agitations et sur ses frénésies ?

Dans une autre dimension, il y a le corps subtil, cette couche d’énergie invisible et subtile dont la connaissance nous vient en premier lieu d’orient selon la sagesse indienne. Elle nous conduirait vers plus de bonheur et de santé.

Ces 2 mondes (corps physique et corps subtil) nous parlent en permanence.

Mais encore une fois, prenons-nous le temps d’écouter, de comprendre, de regarder ces magiciens qui sont en nous et autour de nous ?

       J’ai fait l’expérience de cette écoute de mon corps lors de mon voyage en Grèce. Cela a été une vraie révélation. Des vérités et des énergies cachées m’ont été révélées d’une manière surnaturelle dans des environnements intimement envahis par l’Histoire et les forces de la nature offrant de multiples possibilités à l’imaginaire et aux questionnements, ne pouvant que faire éclore et développer une réflexion profonde sur l’être et sur le divin.

Notre corps est notre premier interlocuteur mais l’écoutons-nous vraiment lorsqu’il nous parle ?

Je fais référence à Michel Odoul dans son livre « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » où il décode les langages du corps et nous apprend que la maladie ou les accidents ne sont pas les faits du hasard ou de la fatalité mais bien un message de notre être.

Ce qu’un être vit à travers une mauvaise expérience, une situation ou un évènement malheureux ou difficile est une aubaine pour lui.  En effet, Norman Vincent Peale dans son livre « La puissance de la pensée positive » nous apprend que changer son mode de pensée, changer son regard sur les choses passent par s’accorder, s’autoriser à prendre ce « temps » si précieux (après lequel on court ou l’on fuit) pour ressentir, accueillir, accepter toutes les émotions existentielles qui nous traversent.

 Je parle en connaissance de cause pour avoir fait l’expérience, de ce que j’avance, après un évènement malheureux. Cette souffrance m’a ramenée aux sources, aux racines de mon Île et près de ma famille où j’ai découvert de grandes richesses. La meilleure thérapie qui soit.

Deuil, constat, recueillement sont les résultats de tous les ingrédients que j’ai réunis pour agrémenter et réussir dans une nouvelle voie en ayant conscience de toute la force que m’a donné cette épreuve. Je suis repartie avec celle que je suis venue chercher.

La réalisation de ma nouvelle vie est passée par l’acceptation de ne plus me référer au passé et d’aller toujours de l’avant, que rien n’est parfait et que je devrai passer outre toutes les souffrances que portent le monde dans lequel je vis.

       C’est à ce moment précis que j’ai été dans l’accueil et l’acceptation de ces bouleversements. C’est le début de ma quête spirituelle, de mon développement personnel, de mon cheminement intérieur, le chemin vers ma propre essence.

Par définition, l’essence est la nature propre et nécessaire d’un individu, ce qui le constitue comme ce qu’il est et lui donne sa réalité fondamentale. Elle est ce que doit être une personne si elle parvient à être ce à quoi elle est destinée.

Dans nos sociétés où le stress et les pollutions mettent à mal notre santé physique et mentale, il existe bien évidemment des outils et des pratiques pour prendre soin de son corps et participer avec conscience à son bien-être.

J’ai donc commencé un travail énergétique dans le but de faire de la place, de l’espace afin de recevoir et mieux recevoir. J’ai fait connaissance avec : magnétisme, kinésiologie, massage holistique, réflexologie, shiatsu, reiki, rebirth, chamanisme, jeûne, yoga, qi gong, méditation et je suis restée fidèle à ces trois dernières pratiques qui font partie intégrante de mon art de vivre et m’ont permis le travail de l’esprit.

 Les pensées justes, claires, lumineuses, bienveillantes alimentent l’esprit.

Le Maitre Omraam Mikhaël Aïvanhov nous l’enseigne dans son livre « La liberté victoire de l’esprit ».

Il nous apprend qu’il faut couper tous les liens qui nous retiennent prisonnier dans le passé et dans le temps, de nous libérer de nos attachements douloureux, de sortir de nos entraves. Selon lui, le prix à payer pour atteindre cette liberté c’est de convoiter la vérité, l’honnêteté (ce fameux « être honnête avec soi-même », arrêter de se mentir, être vrai, être soi-même), éveiller qui on est.

Ce long travail de tous les jours telle une gymnastique est un travail d’identification, par cette pratique on s’approche de notre moi profond, notre moi fondamental pour atteindre l’unité.

Par cette unification nous pouvons alors et enfin rejoindre et contacter notre âme car un esprit paisible permet la libération des forces intérieures.

       L’âme est une sorte de médiateur qui permet à l’esprit de pouvoir être relié à un corps.

Cette voix intérieure nous parle, nous interpelle depuis notre plus tendre enfance.

Je me rappelle petite je me posais très souvent 2 questions : pourquoi je suis moi et pourquoi je suis ici ?

J’avais la sensation de flotter en observant les choses et le monde qui m’entourait avec curiosité mais aussi un mélange d’admiration, d’inquiétude et de peur…Plus tard ces mêmes sensations étaient présentes à différents moments de ma vie pour me faire sentir que je n’étais plus à ma place, que la situation ou relation que je vivais à ce moment-là ne me nourrissait plus, que j’étais à la fin d’un cycle et que j’avais besoin de changement, de renouveau… Ma dernière expérience a été très significative, à 50 ans,  j’ai ouvert un nouveau chapitre de mon livre par le renouvellement total d’un environnement géographique, professionnel et relationnel. Je me suis donc retrouvée à ces débuts seule avec moi-même et cette introspection, cette intériorité m’ont amené au contact de mon moi profond, de mon âme.

Nous ne pouvons parler de l’âme sans aborder le cœur, cet organe qui régule et fait circuler la vie en nous mais aussi celui de la sensation et de l’émotion que nous ressentons dans notre plexus solaire.

« C’est l’âme qui fournit à l’homme, dans une pleine mesure, l’énergie vitale de son corps et de

ses sens[2]».

Quand nous aimons, nous nourrissons notre cœur. Quand nous fonctionnons avec le cœur, nous sommes dans l’amour et nous faisons vibrer notre âme. Cette vibration reflète sur notre être tout entier par un rayonnement ; nous faisons jaillir en dehors de nous la lumière et la chaleur de notre âme, c’est un processus naturel.

C’est l’ouverture, nous contactons et goûtons alors à quelque chose de vaste, de large, de grand, d’immense et d’infini.

Nous comprenons la notion d’amour universel car nous sentons qu’il n’y a plus de séparation avec ce qui nous entoure, que nous ne formons qu’un avec ce grand tout et que nous sommes en fusion avec cette abondance et cette splendeur de la création.

L’harmonisation et l’équilibre entre le Corps, l’Esprit et l’Âme s’opèrent, nous animent et nous révèlent la plus belle version de nous-même.

« Le sens de la vie est de trouver ses dons. Le but de la vie est d’en faire don aux autres».

Je commence cette deuxième partie avec cette phrase de Pablo Picasso pour dire qu’après tout ce chemin parcouru j’ai trouvé mon don : le massage.

Si le toucher constitue un don universel, j’affirme que pour pouvoir prendre soin de l’autre, il faut avoir pris soin de soi-même, en ayant fait ce cheminement personnel.

      J’ai travaillé sur l’origine de mes peurs, mes colères, mes croyances, ce qui m’a mené inévitablement à la paix intérieure, la quiétude, la sérénité.

Ce n’est qu’à ce niveau de conscience que nous pouvons aller contacter notre présence à nous-même et transmettre.

      Ma deuxième révélation s’est produite lors d’une formation en massage holistique où j’ai pris conscience, grâce à l’écoute de mes multiples sensations, que mon corps est un formidable champ d’énergie qui répond incontestablement aux traitements qui contribuent à équilibrer la production et la circulation des énergies qui coulent en nous. C’est de là qu’est venue mon aspiration pour le massage.

Bien que je n’aie pas été éduquée avec le sens du toucher et que j’en ai souffert, c’est avec mes bébés que j’ai pris contact avec le toucher, il était hors de question que je les prive de ce sens tellement vital qui m’a énormément manqué.

Il était alors temps pour moi de me réapprivoiser avec les bienfaits du toucher en faisant cette première formation de massage bien-être en 2012.

J’ai commencé à masser mon entourage proche. Plus j’avançais dans ma pratique plus j’aimais ce contact à l’autre et les sensations que ça me procurait. J’étais dans une autre dimension, au-delà de la fluidité du massage, je sentais les tensions, les nœuds, les cristaux sous mes doigts et intuitivement je dénouais… J’avais des retours très positifs de mes séances, jusqu’à ce que j’entende de plusieurs personnes : « c’est plus que du bien-être que tu donnes, c’est un soin ». Cela m’a conforté dans l’idée que ma voie était bien dans ce domaine car j’ai touché du doigt une autre partie de moi et il fallait que je m’y attarde. En effet, masser me procure autant de bien-être que j’en donne, je suis apaisée, je me sens ancrée, j’ai un sentiment d’alignement, de plénitude, je sens ma présence dans l’instant et à l’autre, je contacte et touche à ma propre douceur, je suis tout simplement moi, je suis connectée à mon âme.

      Le massage est l’allié du corps, de l’esprit et de l’âme. Il s’inscrit dans la grande famille des pratiques psychocorporelles. Il répond à un véritable besoin et contribue à l’équilibre et la santé des êtres humains, de tous âges, de toutes conditions et de toutes cultures. Il considère l’être dans toutes ses dimensions physiques, affectives, émotionnelles, psychiques et spirituelles.

La thérapie psychocorporelle s’appuie sur les principes de William Reich, psychiatre du début du XXème siècle, selon lesquels les souvenirs douloureux sont refoulés dans l’inconscient et enregistrés dans le corps qui forme une cuirasse de protection. La thérapie repose donc sur la communication entre le corps et les émotions et la possibilité d’agir sur l’un pour soulager l’autre.

Effectivement, notre corps est une mémoire vivante, il porte en lui nos souvenirs douloureux, nos traumatismes anciens, nos blessures intérieures, nos peurs, nos angoisses… Et c’est justement dans ce sens que je veux œuvrer. Par le massage je veux participer à la décristallisation des mémoires. C’est-à-dire à remettre de la fluidité dans cette enveloppe qu’est la peau, cet organe de la perception le plus sensible, le plus étendu du corps qui nous constitue et forme notre énergie vitale. Ces énergies coulent à travers les vaisseaux du corps appelés méridiens. Dans son ouvrage « Les messages du corps », Jacques Staehle nous éclaire sur les fonctions et les actions de ces principaux méridiens au nombre de douze. Je me référais souvent à ce livre et cette envie d’étendre mes connaissances dans ce domaine m’a conforté dans l’idée d’aller plus loin dans ma pratique.

Je me suis intéressée à la massothérapie qui signifie « le massage qui soigne », qui est une pratique ancienne venant des pays orientaux et qui a pour objectif de favoriser la détente musculaire et nerveuse, la circulation sanguine et lymphatique, le bon fonctionnement des organes, l’élimination des toxines et du stress…

J’ai donc cherché une formation de massothérapie, j’ai trouvé l’école Kendreka à Saint Vallier-de-Thiey où mon cheminement a pris tout son sens.

Je me suis formée au massage fondamental. C’est « un massage évolutif et créatif au service d’un corps vivant et disponible ». Il propose un travail avec le corps à l’aide des mouvements des membres, du corps tout entier et d’une respiration dirigée.

C’est un travail de posture dans le but de relaxer, de détendre, d’apaiser la souffrance psychique et libérer les émotions. Il est donc utile dans de nombreuses situations de souffrance et de mal-être. Il permet d’acquérir une meilleure connaissance de soi car l’accent est mis sur une écoute approfondie du corps, de son langage, de l’être dans sa globalité. Ce qui nous amène à développer des aspects sensibles de nous-même comme la perception, l’écoute, les sensations, l’intuition…

Le massage fondamental s’appuie sur différentes techniques de massage : massage crânien, massage réflexologique des pieds, thaïlandais, suédois, ayurvédique, californien, biodynamique, russe, massage Kobido et massage du tissu conjonctif.

      Cette formation a totalement répondu à mes attentes par ses multiples apprentissages et ses différentes approches.

Ce qui différencie le massage fondamental du massage bien-être, c’est en tout premier lieu la réalisation d’une fiche contact lors de la première séance. En effet, celle-ci permet de recueillir des renseignements sur l’état physique et psychique de la personne afin de déterminer le massage le plus approprié à sa demande et à son besoin du moment.

Par ailleurs, la séance débute par une polarisation avec une main posée sur le sternum et l’autre sur le sacrum. C’est le premier contact entre massé et masseur qui permettra à ce dernier de ressentir l’état intérieur du massé grâce à sa respiration et de réduire ainsi l’agitation interne.

Enfin, le contact continu, par un toucher léger au niveau de toutes les articulations. Cela génère une détente optimum vers un lâcher-prise pour accueillir le massage sans résistance.

      J’ai acquis dans cette formation une connaissance anatomique et physiologique du corps humain, l’action des muscles, des différents mouvements des articulations, les bienfaits du massage des os, des muscles, des fascias…

Par exemple, le massage des vertèbres détend le système nerveux, celui des muscles permet d’évacuer des vécus traumatiques, le massage au contact des os apporte de l’énergie régénérante et celui du dos est aussi énergisant et reboostant en cas de fatigue.

 Les fascias, une découverte qui m’a fasciné.  C’est un système de réseaux d’une structure fluide qui enveloppe tout le corps comme une grande toile d’araignée. Dix ans après leur découverte, les fascias font encore l’objet de recherches car leur rôle est déterminant sur le fonctionnement du corps[3].

Sous la peau, les fascias sont un tissu graisseux, mou et flexible. En profondeur il est dense. Le massage de ces fascias ramène du liquide dans les tissus et libère les blocages émotionnels.

Cette formation étudie également :

Les systèmes circulatoires et lymphatiques. Le drainage lymphatique permet une bonne circulation des fluides et le massage lymphatique libère les toxines et ramène de l’eau dans la lymphe. Le toucher est semblable à de la soie, l’intention des mains est d’amener légèreté et fraicheur. J’ai reçu ce massage doux et subtil et j’ai vécu l’expérience déroutante d’avoir été secouée en profondeur au point de visualiser des tâches noires sur mes intestins et avoir la nausée. Quand j’ai donné ce massage quelques jours plus tard, la personne a eu les mêmes sensations que moi avec en plus une grosse envie d’uriner et les heures qui ont suivies elle a été prise de diarrhée (en biodynamie il s’agit d’une décharge végétative).

La réflexologie de bien-être. C’est une exploration des différents organes par un travail sur les zones réflexes des pieds qui sont des canaux privilégiés de sensation. Cela se pratique par 4 types de toucher : pression, reptation (bon pour les intestins encombrés), glissé, foulage ou rotation.

Ce massage nécessite de la présence et de l’intention claire dans le toucher. Là aussi, les retours sont assez vertigineux. En effet, je fais notamment référence à une amie à qui j’ai donné cette réflexologie et qui m’a dit qu’elle avait vu plein de couleur et qu’un souvenir d’enfance lui est arrivé comme un flash. Elle s’est revue petite à un carnaval avec ses parents, ça l’a mise en joie au point de la faire pleurer.

Le visage comprend une quarantaine de petits muscles et le massage a un effet drainant, relaxant tonifiant et décongestionnant. Nous avons appris le massage japonais « Kobido » qui est une technique anti-rides par excellence car il est aussi appelé « lifting naturel. »

Le ventre appelé encore notre deuxième cerveau. Le nerf vague est un nerf relié entre notre cerveau et nos intestins et c’est la voie la plus rapide pour transmettre les informations de l’un à l’autre. Le massage de ce berceau émotionnel a pour but de détendre ce nerf vague et le système parasympathique afin d’apporter à l’intestin les conditions d’un fonctionnement optimal. Il favorise également le transit et, un massage doux et profond des organes du système digestif, améliorera l’humeur et le bien-être. Mais pour ce massage spécifique du ventre, une relation de confiance est indispensable. En effet, l’objectif doit être commun afin d’être engagé mutuellement dans un même processus de réalisation.

La formation en psychologie biodynamique, fondée par la norvégienne Gerda Boyesen a été abordée.

 Le massage biodynamique est un massage doux, en profondeur, des membranes musculaires, osseuses et énergétiques. Il aura pour but de remodeler le corps en le replaçant sur son axe central. Il s’effectue avec les doigts dans un mouvement de spirale et les paumes pour déplacer les différentes zones musculaires et les fascias. Il permet de dénouer les tensions physiques et les blocages émotionnels qui leur sont reliés. Il aide donc à éliminer les anciens schémas. Aussi, ce massage se pratique à l’aide d’un stéthoscope pour surveiller les bruits émanant du péristaltisme intestinal. Les sons émis renseignent sur l’élimination des émotions. Le massage biodynamique est une décharge douce. Il nécessite présence, écoute et bienveillance. L’intention est de faire un espace régénérateur en laissant le corps faire ce qu’il a à faire dans ses profondeurs.

Les polarisations effectuées en fin de massage nous connectent avec la pulsation naturelle de l’être.

Inspirée, confiante, accomplie, alignée… par tous ces dons, mon plus grand désir aujourd’hui c’est de transmettre.

Cette formation m’a confirmé que la méditation est un bel outil pour être en communion avec soi et l’autre lors du massage. Elle m’a permis de préciser la manière dont je voulais pratiquer le massage. Au-delà du bien-être me diriger à prendre soin du corps et de l’âme.

Aussi, elle m’a énormément enrichie et m’a permis de prendre de l’assurance en tant que masseuse. Aujourd’hui je souhaite vraiment en faire mon métier en m’installant, en continuant à me former régulièrement, à m’informer sur toutes les nouvelles pratiques afin de faire évoluer et compléter les bienfaits de mon toucher.

La vie est une quête, la mienne m’a conduit à prendre et à apprendre de l’autre à travers le massage. Mais rien n’est figé, le tout est de rester ouvert, à l’écoute de soi et de l’autre, car rien n’est une fin en soi.

Je peux dire que j’ai atteint ma « raison d’être » ce que les japonais appellent « IKIGAÏ » car je vais pratiquer une activité :

– que j’aime

– pour laquelle je suis douée

– dont le monde a besoin

– pour laquelle je serai rémunérée.

Je souhaite de tout cœur que mes futurs massés puissent s’abandonner à mes mains bienveillantes afin que le massage fondamental les relie à leur vraie nature

dans un souffle nouveau.

Bibliographie :

Hildegarde de Bingen « Prophètes et docteur pour le 3eme millénaire », Pierre Dumoulin, éditions des Béatitudes, 2015

Michel Odoul « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », éditions Albin Michel, 2002

Norman Vincent Peale « La puissance de la pensée positive » 1980, Le Jour, éditeur, une division de groupe Sogides, pour la traduction française, 1990.

Omraam Mikhaël Aïvanhov , « La liberté victoire de l’esprit », éditions Prosveta, 2008. 

Hildegarde, Le livre des œuvres divines 4.

Jacques Staehle « Les messages du corps », éditions Dangles, 2016.

Gerda Boyesen, Entre psyché et soma, éditions Payot, 1985.


[1] Hildegarde de Bingen « Prophètes et docteur pour le 3eme millénaire », Pierre Dumoulin, éditions des Béatitudes, 2015

[2] Hildegarde, Le livre des œuvres divines 4

[3] https://www.youtube.com/watch?v=wNLgKSOAFxk

Merci d’avoir mon article de fin d’études ! Pour en savoir plus sur la formation en Massage Fondamentalque j’ai suivie, n’hésitez pas à me contacter ou à suivre ce bouton pour découvrir cette formation.
Marie Naze

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