Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Psychothérapie et Qigong Tuina

Qigong Tuina et MTC en Psychologie et Psychothérapie
Psychothérapie & Qigong Tuina - MTC et Psychanalyse
Par Joanic Masson
Ceci est mon article de fin d’étude suite à ma formation en Qigong Tuina. Pour en savoir plus, vous pouvez me contacter ou suivre ce bouton pour découvrir cette formation.

Sommaire

Introduction

Psychologue psychothérapeute de formation, mon activité professionnelle s’appuie à la fois sur un accueil de patients en demande d’une prise en charge psychologique, et une activité universitaire (enseignant chercheur) où je dispense des enseignements en psychologie clinique et explore au sein de mes activités de recherche divers dispositifs psychothérapeutiques. Etant habiliter à diriger des recherches, je supervise des psychologues dans le cadre de leur doctorat, les thématiques étant orientées généralement vers l’étude d’approches thérapeutiques non conventionnelles : yoga, approches chamaniques, respiration holotropique, etc. Aussi, depuis plus de vingt années, mes réflexions portent essentiellement sur trois thématiques qui se veulent complémentaires :

  • Origine de la souffrance psychique et impact des traumatismes psychologiques sur les émotions.
  • Exploration des états modifiés de la conscience (EMC) : hypnose, méditation, transe, etc.
  • Etude des dispositifs thérapeutiques non conventionnels ou traditionnels : hypnose, EMDR, respiration holotropique, chamanisme, yoga, qigong, soins reconnectifs, etc.

Pratiquant le qigong depuis bientôt une vingtaine d’années, un premier approfondissement auprès du Dr Jian Luijun m’a permis d’étudier une approche synthétique des arts internes (He Dao), particulièrement décrit dans son ouvrage intitulé « Dao de l’Harmonie. Quintessence du Qi Gong » (2015). Souhaitant approfondir ma compréhension de la médecine traditionnelle chinoise, j’ai ensuite suivi les enseignements de Amaël Ferrando (acupression chinoise et Qigong Tuina) avec cette idée de compléter ma formation dans l’art du Qigong (lignée Baï) et de m’initier à l’art du toucher énergétique.

Une intention a toujours été présente dans toutes les formations réalisées jusqu’à présent (hypnose, EMDR, approches psychocorporelles, initiation chamanique, etc.) : élaborer une approche psychothérapeutique plus holistique à même d’aider ceux qui me consultent à trouver un équilibre dans leur vie. Aussi, suivre la formation en Qigong Tuina correspondait en quelque sorte à compléter ma compréhension de la souffrance et d’approfondir mes compétences en tant que thérapeute. Je ne réalisais pas au début de ce nouveau parcours qu’un univers extrêmement vaste s’ouvrirait à moi, m’appelant à réaliser tout le travail qu’il 3 reste à poursuivre pour tenter de comprendre et connaître cette belle discipline qu’est la médecine traditionnelle chinoise.

Enfin, une belle synchronicité s’est présentée à moi il y a bientôt un an : découvrir que tout proche de chez moi des enseignements de Yi Quan étaient dispensés par un enseignant, disciple du Maître chinois Cui Ruibin, reconnu pour sa profonde connaissance et maîtrise de cet art martial dont Maître Baï s’est inspiré dans sa pratique du Qigong et du Qigong Tuina.

Dans le cadre de ce mémoire de fin de formation, je présente comment j’ai combiné mes connaissances de la psychothérapie au Qigong Tuina au travers d’une approche que je nomme « Psychothérapie Globaliste » puisqu’elle se réfère en bas fond au Principe de Globalité, cher à la tradition chinoise.

Synthèse de mes travaux de recherche sur la psychothérapie

Les personnes qui m’ont le plus apportées au niveau de mes connaissances en psychopathologie (étude des maladies mentales et de la souffrance psychologique) sont les patients rencontrés depuis plus de 25 années. Les nombreuses prises en charges réalisées montrent que l’origine du mal-être se résume à trois sources essentielles :

  • Le patient souffre de son passé (histoire traumatique) : drames familiaux, abus de toute sorte, accidents, deuils, carence affective, harcèlement, etc.
  • Le patient souffre de son présent (contexte de vie traumatique) : harcèlement, problèmes familiaux, problèmes de santé, abus, etc.
  • Le patient souffre de son passé et présent. Cette dernière possibilité est la plus présente. L’histoire des personnes est jalonnée de traumatismes ayant engendré une grande vulnérabilité et des événements actuels viennent réactiver le passé et renforcer la souffrance psychologique.

Afin d’aider au mieux les patients et ayant un besoin quasi compulsif de toujours savoir davantage, j’ai exploré et me suis initié à diverses approches thérapeutiques afin de disposer d’une boite à outils à même de m’adapter aux diverses situations rencontrées et aux problématiques des personnes : hypnothérapie (E. Rossi, F. Roustang), EMDR (F. Shapiro), 4 brainspotting (D. Grand), Psychothérapie Somatique Intégrative (R. Selvam), Somatic Experiencing (P. Levine), Chamanisme fondamental (M. Harner, L. Huguelit), Reconnective Healing (E. Pearl). Progressivement, dans la continuité de ma thèse doctorale soutenue en 2002, j’ai réalisé qu’il existe un point commun dans toutes des approches (« invariant psychothérapeutique »), dynamique thérapeutique que ces psychothérapies « activent » en quelque sorte. J’ai nommé pendant un temps celle-ci « lâcher-prise » malgré sa connotation new-âge, puis « intelligence vitale » en référence à J. Oschman, auteur du livre « Médecine énergétique. Les bases scientifiques » (2016). Comme je le montrerai dans cet écrit, un rapprochement avec la notion de « Wu Wei » prend tout son sens, permettant de relier tradition chinoise et psychothérapie.

Mon parcours en tant que thérapeute et chercheur me permet de synthétiser en 12 points l’essence de mes réflexions sur lesquelles je vais m’appuyer dans ce mémoire :

1. Lorsqu’une personne est confrontée à une situation particulièrement douloureuse et se trouve dans l’incapacité de faire face (processus de traumatisation lié à un sentiment d’impuissance), ses mécanismes instinctifs de régulation peuvent être entravés, le bloquant dans un état de figement et/ou de dysrégulation (en particulier émotionnelle) dont il ne parvient pas à se sortir.

2. L’expérience traumatique est un bouleversement somatique avant d’être un fait psychique. En effet, une dysrégulation physiologique (liée aux émotions) s’observe sur trois niveaux : système nerveux central et périphérique, tendons / ligaments / muscles, organes.

3. Des éléments fiables permettent de déterminer si un souvenir est traumatique, c’est-àdire non assimilé. Des critères permettent de conclure également en une assimilation de celui-ci.

4. Les souvenirs traumatiques, quelques soient leur intensité et leur fréquence, altèrent le fonctionnement identitaire du sujet et sont à la base de la construction de la personnalité et de nombreux troubles psychiques, émotionnels, psychosomatiques et possiblement somatiques.

5. Chacun cherche continuellement à éviter de se reconnecter à ces souvenirs, qui sont généralement plus ou moins conscients, et à ressentir la souffrance liée à ces derniers. Ces mécanismes de résistances sont psychiques, émotionnels et somatiques. La personne se met en quelque sorte dans une stratégie de survie en tentant de focaliser son attention sur ce qui lui semble plus approprié ou source de mieux-être et use d’une énergie psychique et corporelle importante pour lutter contre son « ombre » qui cherche continuellement à refaire surface. Ce constat nous amène à comprendre qu’il existe une dynamique interne au sujet qui pousse les souvenirs douloureux et la souffrance associée à resurgir constamment à la conscience. La pratique clinique et psychothérapeutique montre que ce mécanisme « spontané » est propice à la régulation et à l’assimilation de la souffrance. Malheureusement, en raison d’un manque d’éducation, de peur, d’incompréhension, le patient « bloque » cette dynamique en résistant (corporellement, émotionnellement, psychologiquement) et se maintient dans un état pathologique. Chercher à contrôler sa souffrance revient à l’entretenir.

6. La lutte perpétuelle contre la part de soi traumatisée bloque toute possibilité d’assimilation et entretient la souffrance. Généralement, toutes les stratégies mises en place pour ne plus souffrir entretiennent le figement, la dysrégulation et la traumatisation.

7. L’information dysfonctionnelle est encodée sur différents niveaux : psychique, émotionnel, somatique. Il est possible d’envisager également, au regard des pratiques traditionnelles, que cet encodage puisse être énergétique (exemple : médecine traditionnelle chinoise) et spirituelle (exemple : chamanisme).

8. Dans des conditions particulières, les capacités naturelles (instinctives) d’assimilation et de régulation peuvent être sollicitées et favoriser un retour vers une homéostasie (ou allostasie) et une cohérence psychologique et somatique.

9. Le lâcher-prise apparaît comme un levier propice à cet équilibre dans la mesure où il est facilité dans un espace sécurisé et où le patient est en lien avec l’information dysfonctionnelle via l’émotion et les sensations.

10. Le corps, au travers de l’émotion et de la sensation, apparaît comme un médium fiable. S’en remettre à lui, de façon minutieuse, dans une attitude de pleine conscience focalisée, l’aider à réguler via des stratégies pensées et adaptées, et se donner du temps, constituent les bases d’une travail psychothérapique somatique efficace.

11. La verbalisation facilite le processus thérapeutique (engagement social) mais ne constitue pas en soi une condition essentielle à la prise en charge.

12. Le lâcher-prise est un processus possiblement universel à même d’être observé au sein d’autres dispositifs thérapeutiques occidentaux et traditionnels. Dans la tradition taoïste, la notion « Wu Wei » qui peut être traduite par « non-agir », constitue une recommandation essentielle dans les arts traditionnels chinois, et en particulier dans le Qigong Tuina.

Niveaux de traitement

La prise en charge psychothérapeutique nécessite une vision holistique puisque l’expérience montre la nécessité de travailler avec le corps du patient afin de faciliter une bonne régulation émotionnelle. Dans la très grande majorité des situations rencontrées depuis toutes ces années, il ressort une idée très simple et concrète :

La souffrance psychologique est liée à la dysrégulation des émotions. La dysrégulation des émotions est liée à celle du corps. La dysrégulation du corps et des émotions est la conséquence d’expériences traumatiques non assimilées.

Le travail thérapeutique ne peut donc se limiter à une simple verbalisation comme il est proposé généralement par les psychologues mais doit envisager un travail sur les sensations qui nous relient au corps et à nos processus instinctifs. Être en contact avec son corps incite à l’action de celui-ci. Par retour, cette mobilisation est vécue de façon triomphante, induisant une mobilisation de l’esprit : modification de la perception de la situation, prises de consciences, modifications des cognitions. Il s’agit d’une « thérapie ascendante », en ce sens qu’aborder un traitement par le corps favorise des niveaux supérieurs de traitement : émotionnel et cognitif. Cela nécessite d’identifier ce qui se joue dans le soma au moment présent, à observer l’interaction des émotions, pensées, sensations et mouvements, inhiber les tendances à l’action procédurale liées au traumatisme et à exécuter de nouvelles actions physiques en vue d’une assimilation et auto-régulation. Ogden (2015) envisage pour cela, en plus des trois niveaux de traitement sollicités (sensorimoteur, émotionnel et cognitif), cinq organisateurs centraux de l’expérience vécue au moment présent :

  • Cognition : pensées, interprétations, symbolisation, croyances.
  • Émotion : émotions, humeur, sentiment.
  • Perception : odorat, goût, vue, toucher, ouïe.
  • Mouvement : micromouvements, mouvements globaux, mouvement volontaires et involontaires.
  • Sensation interne : sensations physiques produites lorsque les différents systèmes du corps surveillent et renvoient des informations sur les états internes.

Au regard de ce qui vient d’être évoqué, il apparait légitime d’envisager différents niveaux de traitement (assimilation & régulation) en psychothérapie : somatique, émotionnel et psychique. Dans la tradition chinoise, les émotions jouent un rôle important dans l’étiologie des pathologies. Elles sont surtout considérées comme des mouvements d’énergie perçus par l’Esprit permettant de donner une couleur affective au vécu pour mieux appréhender nos besoins et réaliser ce qui ne convient pas à notre équilibre et développement. Aussi, il est nécessaire d’être en contact avec ses émotions, de les vivre pleinement pour le bon fonctionnement de notre être mais aussi de les réguler suffisamment pour ne pas engendrer un déséquilibre. Au regard de la conception globaliste de cette tradition, les émotions sont liées à des organes et à toute une symbolique. Un quatrième niveau de traitement découle alors de ces réflexions : énergétique. Aussi, nous arrivons à la conclusion suivante :

La souffrance psychologique est liée à la dysrégulation des émotions. La dysrégulation des émotions est liée à celle du corps. La dysrégulation du corps et des émotions est liée à une dysrégulation du Qi. Le processus de traumatisation altère les quatre niveaux évoqués.

Nous pouvons schématiquement représenter cette thèse de la manière suivante :

Psychothérapie et Qigong Tuina

Pour se prétendre efficace, la prise en charge des patients implique donc de les aider à assimiler leur histoire et de favoriser une bonne régulation émotionnelle. Pour cela, travailler sur quatre niveaux (psychique, émotionnel, énergétique, somatique) prend tout son sens. Comme le précise A. Ferrando (2020, p. 168) : « Dans la théorie de la médecine traditionnelle chinoise, les Cinq Organes abritent les Cinq Esprits qui sont la base du psychisme humain. On ne peut pas rééquilibrer le Corps sans réguler l’Esprit. Inversement, on ne peut pas réguler l’Esprit sans rééquilibrer le Corps ».

Le Tao, Wu Wei et mobilisation de l’intelligence vitale

La mobilisation de l’intelligence vitale propice à la régulation et l’assimilation s’appuie sur deux principes : pratique de l’attention et lâcher-prise. Afin de vivre pleinement l’expérience émotionnelle nécessairement heuristique, il est demandé au patient d’être attentif, dans un mouvement introspectif, à son expérience extérieure. Il s’agit d’observer, comme dans la pratique méditative, ce qui se joue en soi : pensées, émotions, sensations et ce, sans chercher à contrôler ou influer sur ce qui émerge, juste laisser faire… Laisser les manifestations advenir sans contrôle revient au fond à lâcher-prise.

Le lâcher-prise est possible à partir du moment où les résistances sont moins présentes (dépotentialisation du conscient). Le lâcher-prise semble amener le thérapeute à devenir un contenant auxiliaire. Il métabolise un sens au vécu subjectif du patient ou facilite un recadrage existentiel au sein du « cadre à géométrie variable » qui fonde la psychothérapie en général (Pagès, 2001). Ainsi, le clinicien, par sa présence contenante et suggestive, vectorise l’univers psychique du patient. L’hypothèse d’un « organisateur interne », l’intelligence vitale, se situant en deçà du symbolique ou à un niveau inconscient, peut être posée.

Le lâcher-prise renvoie dans la pratique de l’hypnose à ce que l’on nomme « dissociation hypnotique ». La dissociation se caractérise par une séparation temporaire, au sein du sujet, entre une partie de soi qui observe, et une partie de soi-même qui se met en branle et favorise l’évocation de nouvelles associations et des phénomènes plus ou moins autonomes témoignant d’un lâcher-prise. La dissociation semble corroborer une perte de contrôle de soi, l’accès à une part de folie, mais ceci ne peut se jouer et s’auto-organiser que sous le couvert d’une part de soi qui s’autorise à expérimenter. C’est un peu comme si le sujet parvenait à se voir dans un miroir tout en contrôlant l’image perçue. Cette part d’autocontrôle doit être soutenue et renforcée en permanence par le thérapeute qui veille au bon déroulement de ce processus. Cette capacité à être absorbé par ce qu’il se déroule en soi favorise d’une part une apparente mise à distance du problème, une autonomisation, et d’autre part l’activation d’une recherche de solution et de changements.

Au sein de tout système complexe, dont la nature humaine est un exemple, l’évolution perpétuelle s’effectue d’un état métastable à un autre. Bak et Chen (1991) parlent d’une évolution naturelle de tout système vers un état critique. Cette « criticalité auto-organisée » se situerait à la limite de l’adaptation et du chaos. L’instabilité est en effet un trait essentiel du processus créatif en cela qu’il favorise une capacité d’adaptation de l’organisme aux modifications expérimentales. Il s’agit ici de considérer une perspective dynamique du développement de la personne dont le parcours maturatif est ponctué de crises, de changements à la limite du chaos. La psychothérapie vise alors une réorganisation existentielle. Dans ce paradigme, les troubles psychologiques ou psychosomatiques sont perçus comme des indicateurs de phase de transition potentiellement évolutive et adaptative, des manifestations ou tentatives d’ancrage vers des états stables.

Ainsi, dans cette perspective, E. Rossi (2001) propose l’hypothèse d’un processus autoorganisé, sur un fond de lâcher-prise, qui facilite la résolution de conflits internes et ce par l’intermédiaire de transitions de phases auto-organisées que le patient s’autorise à vivre au bord du chaos. Cette dynamique auto-organisée soulève le problème de l’émergence de l’Autre dans la crise. Quelle est cette autre partie de soi-même qui est responsable du processus organisé vers un but créatif et psychothérapique ? Je pose l’hypothèse que cet autre n’est que le reflet de l’élan vital, l’intelligence de la vie qui nous pousse spontanément vers davantage d’organisation et d’équilibre.

Comment ne pas relier cette idée d’une intelligence vitale au Tao envisagé dans la tradition taoïste ? Plusieurs passages du Dao De Jing nous enseigne à la fois l’existence d’une « force structurant la vie et l’univers » et la nécessité pour se réaliser de se laisser porter par elle. Quelques passages du Livre de la Voie et de la Vertu (traduction de Henning Strom, 2004) sont si éclairants :

« Le Dao est un vide (d’où sort un courant pressant), et à l’usage ce vide ne se remplit nulle part. Oh ! ce tourbillon profond semble être l’ancêtre des dix mille êtres. Il brise leurs pointes, dissout leurs nœuds, accorde leurs lumières, réunit leurs poussières. Qu’Il est profond, intense. Il semble exister partout et éternellement… » (4).

« Le Dao produit un ; un produit deux, deux produit trois ; trois produit les dix mille êtres. Les dix milles êtres prennent appui sur le yin en lui tournant le dos et embrassent le yang ; le Chong Qi forme l’harmonie » (42).

Le Tao est en quelque sorte une dynamique universelle à l’origine du manifesté. Il est un principe créateur et organisateur.

« L’homme imite et suit la loi de la Terre. La terre imite et suit la loi du Ciel. Le Ciel imite et suit la loi du Dao. Le Dao suit sa propre nature spontanée – la loi de la nature » (25).

« Retourner à la racine veut dire trouver le calme, être au repos. Être au repos veut dire revenir au destin. Revenir au destin veut dire atteindre l’immuable, être éternel. Connaître l’éternité veut dire comprendre et atteindre l’éveil… Sans la notion de personne il n’y a pas de danger » (16).

L’être humain est invité à s’en remettre au Dao pour se réaliser. Cela implique de taire l’ego, de se laisser porter avec confiance. « Sans la notion de personne il n’y a pas de danger ».

La traduction de A. Ferrando (2023) du chapitre 16 complet renforce cette invitation :

« Atteindre vide suprême, garder silence solide. Dix mille manifestations s’affairent, j’en contemple le retour. Ces manifestations innombrables, chacune retourne à sa racine. Se rallier à sa racine s’appelle silence. Est dit revenir au destin. Revenir au destin s’appelle constant. Connaître le constant s’appelle lumière. Ne pas connaître le constant, agir désordonné, funeste. Connaître le contant, accueil. L’accueil permet l’impartialité. L’impartialité permet de régner. Régner permet le ciel, le ciel permet la voie, la voie permet la permanence. Le corps disparait, pas de péril. »

Sortir de l’identification à sa propre personne, se laisser traverser par l’intelligence vitale permet la réalisation de soi.

Un passage à mes yeux important dans le Livre de la Voie et de la Vertu vient compléter ces réflexions :

« De là vient que Sheng Ren pour gouverner, vide le cœur des hommes, remplit leur ventre, affaiblit leur ambition et fortifie leurs os. En permanence il fait en sorte que le peuple n’ait pas de savoir et de désir. Il fait en sorte que ceux qui savent n’osent pas agir. Il agit par le non-agir, alors il n’y a rien qui ne puisse être mis en ordre »

Laozi, 3, traduction de Strom, 2004

La traduction de A. Ferrando (2023) est encore plus éclairante :

« C’est pourquoi le sage, pour traiter, vide son cœur, emplit son ventre, affaiblit sa volonté, fortifie ses os, rend constamment la multitude sans savoir sans désir, rend ceux qui connaissent pas téméraires pour agir. Agir sans agir, alors rien n’est incurable. »

Taire le mental, calmer les émotions. Ne pas vouloir pour fortifier son être. Ne rien faire d’autre que de se laisser guider par l’intelligence vitale : « Quand on pratique wu wei, il n’y a rien qui ne se fasse pas » (48, traduction de Strom, 2004).

En pratique

Il s’agit ici d’utiliser le potentiel mobilisateur et thérapeutique du lâcher-prise en vue de traiter une problématique précise chez le patient. Pour cela, après avoir déterminé ce qui doit être travaillé en consultation (émotion douloureuse, angoisse, situation problématique, spasticité musculaire psychogène, souvenir traumatique ou désagréable, etc.), il est proposé d’une manière générale de focaliser l’attention sur l’activation somatique liée et de favoriser un lâcher-prise. Pour cela, au regard de ce que j’ai abordé jusqu’à présent, nous pouvons utiliser l’hypnothérapie, l’EMDR, le Brainspotting, la Somatic Experiencing ou l’Integral Somatic psychotherapy. Il existe bien entendu d’autres approches psychothérapiques susceptibles d’user de ces mêmes processus.

Lors de la formation en Qigong Tuina, j’ai pu constater combien la pratique des manœuvres engendrait un profond bien-être. De plus, ces dernières favorisent une régulation des plénitudes, une libération des stases de Qi, une meilleure circulation de l’énergie, etc. Il m’a semblé évident que l’utilisation de cette tradition thérapeutique pouvait se conjuguer aisément à la psychothérapie telle que je la pratiquais en ajoutant un quatrième niveau d’intervention thérapeutique. Je suis parti d’un principe simple : plus l’intervention psychothérapeutique touche des niveaux de l’être, plus l’effet sera efficace et durable. Progressivement, j’en suis venu donc à élaborer ce que je nomme à présent « Psychothérapie Globaliste », dispositif axant le travail réalisé avec les patients sur un niveau mental, émotionnel, somatique et énergétique.

Deux points essentiels sont à considérer en pratique clinique : le pilier et le levier. Le pilier représente la souffrance du patient. La souffrance se doit d’être suffisamment importante pour motiver un changement et ce qu’il implique, à savoir parfois des choix décisifs et douloureux, des renoncements ou simplement affronter ce qui fait mal en soi. La souffrance est un pilier du dispositif thérapeutique en ce sens qu’il motive la rencontre avec le thérapeute mais surtout qu’il doit être ce sur quoi nous appuyer en consultation.

Il est donc important dans le cadre d’une prise en charge de souvenirs plus ou moins douloureux de consacrer un temps suffisant pour aborder la problématique en profondeur, en déterminer les spécificités, et favoriser une activation suffisante. Il s’agit de déterminer ce sur quoi on travaille, quelles sont les attentes de la séance, repérer la problématique actuelle et les souvenirs dysfonctionnels du passé en possible lien avec la problématique. Ensuite, l’« émotion de base » est à déterminer, c’est-à-dire l’émotion fondamentale rattachée au souvenir cible à traiter. Généralement, diverses émotions émergent suite à l’évocation des souvenirs douloureux.

Le ressenti émotionnel est à relier aux zones du corps activées. L’émotion est toujours un mouvement du corps, une réaction de celui-ci mais aussi un ensemble de résistances à celuici. Par exemple, la peur se vit souvent « dans les tripes » ; le corps tend à se contracter, à se replier sur lui-même, à réduire sa respiration pour contrer la terreur ressentie. Ces activations constituent le pilier, ce sur quoi le consultant focalisera son attention afin de favoriser une connexion au réseau de souvenirs traumatiques. Une réelle rencontre avec soi-même n’est possible que via les émotions et le corps qui nous relient à ce que nous sommes fondamentalement, des animaux socialisés doués d’une mécanique physiologique sophistiquée qui nous permet autant que possible de faire-face aux contingences de l’environnement.

Il semble fondamental de déterminer au mieux l’émotion de base qui doit servir de fil directeur lors de la séance de lâcher-prise thérapeutique. De plus, au cours de la consultation, lorsque le patient ressent un bien-être semblant évoquer une assimilation du dit souvenir, ramener le sujet à focaliser son attention sur celui-ci et l’émotion de départ permet de réactiver de nouveaux réseaux informationnels à traiter. Repérer avec le consultant les moindres activations dans le corps, même les plus subtiles, est nécessaire afin d’aller toujours plus loin dans le traitement de ce qui demande à être intégré.

Le levier correspond au lâcher-prise. Dès le moment où le patient focalise son attention sur l’activation (émotion de base, sensation dysphorique dans le corps, souvenir ou problématique) et que nous l’amenons à lâcher-prise, le processus thérapeutique s’amorce naturellement, à sa manière, par le chemin le plus adéquat, quelques soient les associations d’idées ou ce qui émerge de soi. Lâcher-prise, c’est fondamentalement être présent (« pleine conscience focalisée », Grand, 2013), traverser l’expérience, prendre le temps nécessaire à la traversée, se laisser transformer par l’expérience vécue, par le processus issu de l’événement. Le lâcher-prise constitue le levier par lequel le processus permet une croissance psychique en vue d’une meilleure cohérence. C’est un saut dans l’inconnu qui transforme en quelque sorte le chemin sur lequel le patient était, le chemin issu de l’événement qui avait changé le cours de la vie.

Une fois focalisé sur la cible de départ et l’activation liée, tout en étant conscient de ce qui se joue en soi, en laissant l’intelligence vitale opérer, en renouant avec ses propres instincts, en accueillant tout en participant à ce qui surgit, la réorganisation s’opère spontanément jusqu’à sa résolution si nous nous attachons à nous donner le temps nécessaire.

Critères d’évaluation

Afin d’être le plus efficace possible, il est important d’être en mesure de savoir si un souvenir nécessite d’être travaillé et de connaître les critères d’une bonne assimilation de celui-ci. La psychothérapie EMDR (approche psychothérapeutique des traumatismes psychologiques élaborée par S. Shapiro) met en évidence des critères précis permettant d’évaluer si un souvenir est traumatique et s’il est traité et assimilé. Dans ma pratique avec les patients, ces derniers sont très utiles pour vérifier si le travail réalisé est complet.

Ainsi, un souvenir demande à être traité si un ou plusieurs des items ci-dessous est observé :

  • La vivacité sensorielle du souvenir : images mnésiques nettes, figées, sensorielles. Le souvenir est généralement figé dans la mémoire du patient, témoignant du blocage de son assimilation.
  • La présence d’émotions désagréables et douloureuses liées au souvenir : angoisse, tristesse, colère, honte, culpabilité ou émotion tertiaire (sentiment vague et difficilement descriptible d’un malaise ressenti).
  • La présence de manifestations somatiques : palpitations, oppression, contractures, engourdissements, douleurs, etc. lorsque la personne repense au souvenir.
  • La présence de croyances négatives agissant sur le fonctionnement identitaire de façon générale (exemples : « Je suis nul », « Je ne suis pas assez bien pour être aimée », « Je suis impuissant », « Je ne peux pas me faire confiance », etc.).
  • La présence de comportements dysfonctionnels afin de lutter contre la souffrance addiction, impuissance, inhibition, etc.
  • Une lutte perpétuelle contre l’intrusion du souvenir et contre les émotions douloureuses aboutissant à une isolation du réseau mnésique, des émotions et des symptômes.

Les critères permettant d’envisager une bonne assimilation du souvenir sont les suivants : *

  • Disparition de l’aspect sensoriel du souvenir : Le souvenir semble éloigné avec une difficulté à y penser ; son contenu peut être différent ou l’image devient floue. Parfois, l’image « ne tient pas ». Le sujet peut y penser mais très rapidement le souvenir s’évanouit avec une difficulté à se le remémorer.
  • Disparition des émotions douloureuses à l’évocation de celui-ci, même si le sujet se concentre attentivement sur le souvenir en cherchant à réactiver les émotions passées.
  • Une détente complète dans le corps avec sentiment de bien-être.
  • Disparition des croyances négatives au profit de cognitions positives.
  • Diminution ou disparition des comportements dysfonctionnels.
  • Capacité à lâcher-prise : ne plus lutter contre soi-même et vivre en cohérence.

Manœuvres de Qigong Tuina fréquemment utilisées

L’intégration du Qigong Tuina au sein d’un dispositif thérapeutique est à la fois de faciliter une bonne régulation physiologique (et donc émotionnelle), d’aider à l’assimilation des souvenirs traumatiques responsables le plus souvent de la souffrance du patient et ce, de façon souvent rapide et douce. J’ai en effet compris peu à peu combien la douceur était un point important dans la prise en charge, en ce sens que plus le processus est vécu agréablement, en respectant la fenêtre de tolérance émotionnelle du sujet, plus la confrontation aux souvenirs traumatiques s’effectue aisément.

En fonction du type d’émotions et de la zone du corps activées, certaines manœuvres spécifiques de Qigong Tuina seront pratiquées alors que le patient vit son « expérience intérieure » (pensées, émotions, sensations). Afin de déterminer de façon plus précise celles-ci, nous pourrons nous appuyer sur les mouvements d’énergie liés aux émotions à rééquilibrer.

Je présente dans la suite de ce mémoire diverses manœuvres de Qigong Tuina fréquemment utilisées au sein de ma pratique clinique. Je précise que certaines manœuvres ont été modifiées afin de s’adapter au mieux au cadre thérapeutique tout en gardant l’effet attendu.

1. Qi Zhen Lie Que (Aiguille d’énergie sur le point 7 Poumon)

Cette manœuvre est probablement celle que j’utilise le plus en consultation. L’émotion travaillée est généralement la tristesse (localisée généralement dans le Foyer Supérieur mais aussi dans la gorge et les yeux) ; toutefois, son efficacité est possible aussi pour travailler sur la colère qui s’exprime par une montée de l’énergie dans le haut du corps. Le plus souvent, les patients sont assis et je travaille préférentiellement sur le côté droit du corps afin de renforcer la descente du Qi et libérer le haut du corps. L’effet est de réguler la tristesse (par une expression franche de l’émotion via des pleurs), favoriser une respiration plus ample et engendrer rapidement une profonde détente apaisante.

Remarque : Etant amené à procéder à des consultations en distanciel, je propose au patient de positionner la paume de sa main gauche (Lao Gong) sur Lie Que (bras droit). Cette manœuvre est souvent refaite spontanément lorsque le besoin d’apaisement se fait ressentir entre les rendez-vous.

2. Zhi Ya Jian Jing (Presser avec le doigt les points 21 Vésicule Biliaire)

Je travaille avec le patient en position allongée ou assise :

Position allongée : Alors que le patient est invité à se connecter à la colère (et si possible au souvenir lié), je pratique le plus souvent avec la force et l’énergie (appui progressif pendant une dizaine de minutes et relâchement sur un temps équivalent).

Position assise : Le travail se fait de manière identique mais avec l’énergie le plus souvent (soit aiguille d’énergie, soit avec Lao Gong). Une variante consiste à travailler avec force et 17 énergie et les majeurs. Afin d’accentuer l’effet de régulation, j’alterne des pressions (gauche / droite), méthode pratiquée en EMDR (stimulations bilatérales alternées), ce qui active davantage le processus d’assimilation du souvenir traumatique.

Travailler avec Jian Jing est particulièrement indiqué pour travailler la colère et toutes ses manifestations énergétiques et physiologiques.

3. Qi Zhen Zu Lin Qi (Aiguille d’énergie sur les points 41 Vésicule Biliaire)

Le patient étant toujours assis confortablement le plus souvent, je m’installe à ses pieds et travaille sur les points 41 VB afin e l’aider à réguler la colère et les manifestations énergétiques et physiologiques associés.

4. Tong Zi Bai Guan Yin (Le jeune garçon prie la déesse)

Cette manœuvre, adaptée au cadre thérapeutique, est particulièrement efficace lorsque l’émotion est bloquée au niveau de la zone cardiaque avec un effet très intense (profond apaisement). Le patient est habituellement assis. Je prends sa main droite entre mes deux mains, mes deux Lao Gong embrassant le 8 MC.

5. Na Xin Jing (Saisir le méridien du Cœur)

Les indications sont identiques à Tong Bai Guan Yin surtout lorsque la tristesse vient meurtrir le Cœur. A de nombreuses reprises, j’ai utilisé cette manœuvre pour travailler des problématiques de deuil. Je propose au patient de penser à la personne décédée, de s’autoriser à vivre l’immense chagrin. Fréquemment, j’observe une augmentation de la souffrance lors de la première phase avec un soulagement lorsque je relâche lentement la pression. L’effet est souvent intense sur un plan émotionnel. Aussi, je préviens le patient que la manœuvre est relativement difficile à vivre lors de la première phase. Le coté pédagogique et contenant joue ici un rôle important afin que le patient ne vive pas une émotion qui sorte de sa capacité de tolérance.

6. Bai Hui Tou Yong Quan (Traverser du point 20 Du Mai au point 1 Rein)

Cette manœuvre est particulièrement intéressante dans de nombreuses configurations : épuisement psychologique (burnout), ruminations mentales, colère (montée de Chaleur), etc. A de nombreuses reprises, j’ai opté pour cette manœuvre pour traiter rapidement des troubles de stress-post traumatique. Pour cela, j’ai pendant une dizaine de minutes réalisé Bai Hui Tou Yong Quan sans indication donnée (juste, laissez-vous aller !). Une fois la profonde détente installée, j’invite le patient à penser au souvenir traumatique en appliquant Wu Wei jusqu’à un retour au calme. Je répète ce cycle à plusieurs reprises tout en maintenant le travail énergétique sur 20 DM.

7. Rou Guan Yuan (Pétrir le point 4 Ren Mai)

Le travail s’effectue le plus souvent tel qu’il a été appris lors de la formation. L’effet recherché est l’ancrage, le calme mental (apaisement des ruminations anxieuses), la régulation des émotions engendrant une montée de l’énergie perverse dans le haut du corps ou une stagnation dans la gorge et la poitrine.

Remarque : si le patient ne souhaite pas que le praticien touche cette zone du corps sensible ou en cas de travail en distanciel, l’automassage est recommandé.

8. Dan Zhong Tou Guan Yuan (Traverser du pont 17 Ren Mai au point 4 Ren Mai)

L’effet est relativement identique à Rou Guan Yuan avec toutefois un aspect plus libérateur dans la poitrine. A plusieurs reprises, j’ai été amené à travailler avec diverses personnes bloquées dans une grande souffrance liée à la perte d’un proche avec parfois une « guérison » en une ou deux séances. 1

9. Zhi Ya Nei Guan (Pression d’un doigt sur le point 6 Maître Cœur)

Certaines émotions comme la colère ou le dégout peuvent favoriser des nausées chez le patient. Cette manœuvre sera alors très efficace pour aider à la régulation mais aussi en cas d’émotions dans la zone cardiaque (cœur comprimé ou palpitations). Toutefois, Tong Zi Bai Guan Yin semble plus efficace en cas de palpitation ou sensation de cœur comprimé.

Conclusion

L’approche psychothérapeutique présentée ici succinctement envisage l’importance des expériences de vie traumatiques dans l’étiologie de la souffrance psychologique rencontrée dans ma pratique clinique. Dans la grande majorité des situations, cette souffrance se caractérise par une plus ou moins grande dysrégulation des émotions. Cette dernière est intimement liée à une dysrégulation du corps.

Aider les patients à être en paix implique de considérer le traitement des traumatismes psychologiques, ce qui nécessite une prise en charge globale, holistique.

« Réguler le corps. Réguler la respiration. Réguler le cœur. Unifier les trois régulations »

Ferrando, 2020, p. 134

Cette citation de A. Ferrando entre en résonnance avec tout ce qui a été développé dans cet écrit. Il apparait fondamental d’envisager une régulation du patient sur différents niveaux psychique, émotionnel, physiologique et énergétique : réguler le corps pour calmer l’esprit.

Le travail de régulation nécessite d’activer en quelque sorte l’intelligence vitale qui n’est autre que suivre la Voie du Tao et Wu Wei.

« En silence, observer ses changements »

Ferrando, 2017, p. 429

Bibliographie

Grand, D. (2013). Brainspotting : The revolutionary new therapy for rapid and effective change.

Boulder : Sounds True.

Ferrando, A. (2023). Laozi. Dao De Jing. St Vallier de Thiey : Edoya Editions.

Ferrando, A. (2017). Qigong Tuina (tome 1). Massage et automassage. Escalquens : Chariot d’Or.

Ferrando, A. (2020). Qigong Tuina (tome 3). Philosophie et diagnostic. Escalquens : Chariot d’Or.

Jian, L. (2015). Dao de l’Harmonie. Quintessence du Gi Gong. Paris : Quimétao.

Ogden, P., Minton, K., Pain, C. (2015). Le corps et le trauma. Bruxelles : De Boeck.

Oschman, J. (2016). Médecine énergétique. Vannes : Sully.

Pagès, M. (2001). Un cadre à géométrie variable. In A. Delourme (Eds.), Pour une psychothérapie plurielle (pp. 122-135). Paris : Retz.

Rossi, E.L. (2001). Du symptôme à la lumière. Bruxelles : Paris.

Strom (2004). Le livre de la voie et de la vertu.

Merci d’avoir mon article de fin d’études ! Pour en savoir plus sur la formation en Qigong Tuinaque j’ai suivie, n’hésitez pas à me contacter ou à suivre ce bouton pour découvrir cette formation.
Joanic Masson

D’autres Articles d’intérêt…

La sinusite sphénoïdale

Présentation Cet article de fin d’études en Réflexologie Plantaire nous présente les apports de la Réflexologie pour aider dans les cas de sinusite sphénoïdale, caractérisée

Lire la suite >
Esprit Shen en MTC

L’Esprit (Shen) En MTC

Présentation Cet article nous présente la place particulière de l’Esprit (Shen) dans la théorie de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). A la fois régisseur de

Lire la suite >