Application aux plantes des Alpes Maritimes (Mercantour) :
Compte tenu des dimensions de cet article, je m ’en suis tenu à évoquer les propriétés en lien avec la signature de la plante, bien que beaucoup de plantes aient de multiples autres usages en phytothérapie. Je m’en suis également tenu à des plantes que j ’ai rencontrées de visu. L’identification, autre domaine à part entière, ne sera pas non plus abordée dans ces pages.
BOULEAU (BETULA)
Oswald Crollius1 écrit « Le bouleau, que les Latins appellent Betula ( …) a une escorce intérieure verte, laquelle porte tout à faict la signature de la matrice avec ses petites veines sanguines, à raison dequoy mise en decoction sert grandement pour la purgation de la matrice ».
On l’utilise aujourd’hui comme diurétique, dépuratif et antirhum atismal. C’est aussi un adjuvant utile contre les maladies de peau, du fait de la texture si particulière de son écorce. Tombé un peu dans l’oubli au XIXème siècle, il est rem is à l’honneur au début du XXe siècle grâce à de nombreuses expériences qui confirment son efficacité.
On utilise ses feuilles, qu’on récolte vers la Saint- Jean, qu’on fait sécher sur des toiles.
Pour l’usage interne : verser un lit re d’eau bouillante sur 10 à 50g de feuilles séchées. Quand l’infusion est tiède, rajouter 1g de bicarbonate de soude, et boire 3 tasses par jour, entre les repas.
On utilise également l’écorce : la lever sur des rameaux de 2- 3 ans, avant la floraison, et faire sécher promptement. Conserver dans des récipients hermétiques, à l’abri de l’air et de la lumière. I l faut la pulvériser au moment de l’emploi, par exemple dans un moulin à café robuste. Se prépare en décoction, 30g par lit re d’eau.
La sève du Bouleau , quant à elle, se récolte au début du m ois de mars. On fait à la vrille un trou de 2 à 5 cm de profondeur dans le tronc d’un bouleau adulte, à environ 1 mètre du sol, de préférence côté sud. Son introduit un tube ( par exemple un tronçon de roseau), et on pose au sol un récipient couvert d’un linge pour éviter les impuretés. Un bouleau de 50cm de diamètre donnera en quatre j ours 3 à 4 litres de suc. On peut alors boucher le trou avec une cheville pour ne pas épuiser l’arbre.
On conseille d’en consommer 3 à 4 cuillères à soupe par jour pour l’adulte.
EUPHRAISE (EUPHRASI A OFFICINALIS)
L’ euphraise a pour nom s vernaculaires « casse- lunettes », « herbe aux myopes », ou encore « brise- lunettes ». On peut
observer dans l’intérieur de la fleur le dessin de deux yeux. Elle est reconnue particulièrement efficace en ophtalmologie, et conseillée en bains oculaires, en particulier en cas de conjonctivite ou d’ophtalmie des neiges.
Dans ce cas, il faut faire une décoction avec les fleurs fraîches ou séchées, puis attendre qu’elle refroidisse et l’utiliser en bains oculaires.
Le célèbre médecin italien Mattiole 2 écrivait : « Si son usage se généralisait, cela gâterait par moitié le commerce des marchands de lunettes ».
GARANCE VOYAGEUSE ( RUBIA PEREGRINA)
La Garance Voyageuse porte trois signatures :
- Ses racines étant jaunes et ne virant au rouge qu’au contact de l’eau, on l’a conseillée pour soigner la jaunisse. Pouvoir quasi- talismanique puisqu’au XVI ème siècle, on assurait qu’il suffisait de porter une racine de garance sur soi et de la regarder souvent pour guérir d’une jaunisse.
- On a également utilisé la signature des crochets des tiges et feuilles pour la conseiller, pilée et cuite dans du vin, contre les morsures de vipère ( en voie interne).
- Sa décoction, de couleur rouge, la fait prescrire dans les pays musulmans contre l’anémie et les « maladies du sang ». Par extension, elle est aussi considérée comme aphrodisiaque.
La phytothérapie actuelle a remis à l’honneur certaines de ces propriétés, notamment son action contre certains calculs urinaires qu’elle dissout 3.
LIERRE GRIMPANT (HEDERA)
Suivant les époques, différentes signatures furent interprétées :
- Le lierre était considéré com m e l’ennemi de la vigne, qu’il étouffait. On a donc conseillé l’infusion de ses feuilles dans du vin, en prévention et en traitement de l’ivresse.
- En raison de ses innombrables racines, on a conseillé les racines de lierre pour leur vertu dépilatoire.
- On a pensé que le lierre qui enlace les troncs les amincit , et on a ainsi conseillé le lierre dans le traitement de la cellulite.
Les deux premières signatures ne furent jamais confirmées par l’expérience clinique moderne. En revanche, les recherches confirmèrent la troisième : aujourd’hui encore, le lierre grimpant est utilisé pour traiter la cellulite et les vergetures, et on le trouve dans nombre de crèmes et de gels du commerce.
Par ailleurs, il est aussi utilisé en traitement des infections des voies respiratoires ( coqueluches, bronchites asthmatiformes… ) .
On conseille généralement une cuillère à café de feuilles séchées ( environ 0,3g) à faire bouillir 10 minutes dans 150m l d’eau. Boire jusqu’à t rois tasses par j our pour les problèmes respiratoires ; utiliser en externe pour la cellulite.
Attention : Si les feuilles provoquent quelquefois des irritations cutanées, les fruits quant à eux sont notoirement toxiques et ne doivent pas être consommés ! Les femmes enceintes doivent également s’abstenir de consommer les feuilles, qui contiennent une substance qui pourrait provoquer des contractions utérines
MENTHE POIVRÉE (MENTHA PIPERITA)
Les anciens ont observé que la menthe sauvage porte des feuilles velues, semblables à la muqueuse nasale. Elle a
effectivement été reconnue dans le traitement des rhum es, et plus généralement des glaires des voies aériennes supérieures. Elle est aussi utilisée comme antispasmodique ( troubles du système nerveux), et tonique stimulante générale.
Elle s’utilise généralement en infusion : 5 à 8g de feuilles dans 1 litre d’eau bouillante, consommer une tasse matin et soir.
Aujourd’hui on trouve facilement de l’huile essentielle de menthe poivrée dans le commerce. Infiniment plus concentrée que l’infusion, il faut être vigilant à ses effets hypertenseurs.
MILLEPERTHUIS (HIPERICUM PERFORATUM)
Cette plante, dont les feuilles sont criblées de petits points transparents ressemblant à des trous (autrefois appelés pertuis), servait à traiter les « pores de la peau ». Herbe à mille trous, elle a donc été indiquée pour « l’obstruction des pores et la sueur », mais aussi toutes blessures de la peau, tant internes qu’externes.
La couleur rouge de la macération des fleurs a indiqué un usage pour les plaies. On a aussi évoqué la couleur jaune des fleurs ( comme le soleil) et rouge des fleurs écrasées ( com m e les brûlures). Cette signature a amené à utiliser le millepertuis pour traiter les coups de soleil.
Le millepertuis a prouvé son efficacité en tant que cicatrisante, anti- inflammatoire, antivirale et antibiotique. En usage externe, il est sans doute l’un des meilleurs cicatrisants en cas de blessures ou de brûlures, surtout lorsque le tissu nerveux a été lésé.
On la cueille à la Saint- Jean, vers m idi ( ou un autre j our bien ensoleillé). On en bourre un bocal, on la couvre immédiatement d’huile d’olive, et on fait m acérer, bien fermé, au soleil durant environ 3 semaines. I l ne reste plus qu’à presser, filtrer, et mettre en flacon cette huile de couleur rouge, qui doit être utilisée dans l’année ( en externe).
Herbe solaire, et à l’odeur balsamique rappelant un peu celle de l’encens, le Millepertuis fut aussi baptisé Fuga Demonium, et conseillé pour chasser les démons et esprits des ténèbres des maisons ( ils ont, comme chacun le sait, horreur des créatures solaires et des odeurs de sainteté).
ORCHISBOUC (HIMANTOGLOSSUM HIRCINUM)
C’est la loi des signatures qui donna son nom à l’Orchis, qui signifie en grec « testicule », car chez nombre d’Orchis, l’ancien tubercule coexiste avec le nouveau, leur donnant l’aspect de deux testicules ( car rare chez les autres plantes à bulbe). La biologie de la pollinisation renforça cette image aphrodisiaque car la fleur de l’Orchis im it e la forme d’un insecte femelle pour attirer des mâles, qui vont ainsi, en copulant avec de multiples « femelles artificielles », assurer la fécondation d’une fleur à l’autre.
Déjà dans la Grèce antique, Discoride relate que les femmes de Tessalie faisaient boire à leur mari un mélange de bulbes d’Orchis et de lait pour les rendre plus virils.
En Haute- Savoie, on croyait encore au milieu du XXème siècle que le bulbe d’Orchis pouvait vaincre la froideur d’une personne que l’on souhaitait séduire. Dans ce but, les jeunes filles cachaient autrefois des bulbes d’Orchis sous leurs oreillers. Les m ères, afin d’éviter les « risques » de ces pratiques, supprimaient les oreillers des lit s…
Le plus aphrodisiaque et recherché des Orchis, l’Orchis Bouc a une odeur de bouc, animal considéré comme particulièrement viril. La forme de l’inflorescence fut aussi souvent com parée à la barbe du démon…
C’est pourquoi on l’a de tout temps considéré com m e un puissant aphrodisiaque. Mais quel bulbe consommer ?
Si l’on en croit Oswald Crollius, le tubercule le plus haut excite, tandis que le plus bas a l’effet contraire ( anaphrodisiaque). Dans la Grèce antique, on donnait aussi le tubercule situé le plus à l’est ( soleil levant) com m e étant aphrodisiaque, et celui de l’ouest com m e étant anaphrodisiaque.
Enfin, toujours dans la Grèce antique, on croyait que la consommation des bulbes d’Orchis permettait de choisir le sexe de l’enfant. Si on consommait le tubercule supérieur, c’est un fils qui devait naître. Choisir celui du bas favorisait la naissance d’une fille.
ORME ( ULMUS)
Pour Oscar Crollius, « L’Orme a encor les feuilles naturellement percées, lesquelles monstrent la signature des playes ». L’écorce d’orme est toujours utilisée par les phytothérapeutes pour traiter les blessures, les plaies et tous les problèmes de peau.
On récolte l’écorce au printemps sur des rameaux de 1 à 2 ans, et on la débarrasse de la couche extérieure. On utilise 50 à 70g d’écorce, fraîche ou sèche en décoction dans
1 litre d’eau, jusqu’à diminution de moitié. Prendre une grande tasse matin et soir.
On peut aussi en faire une pommade, en faisant m acérer au bain- marie 50g d’écorce hachée, 50g d’huile d’olive et 50g de cire vierge. Filtrer à chaud et employer après refroidissement complet.
Pour traiter les plaies, les paysans d’Italie faisaient souvent m acérer ensemble l’orme avec le millepertuis, autre plante aux feuilles « percées ».
NB. Depuis les années 1970, la graphiose a dévasté les populations d’ormes. Dans la Vésubie, il n’en reste pratiquement plus, à part quelques individus rescapés et souvent malades.
GRANDE ORTIE (URTICA DIOICA)
L’ortie a de très nombreuses propriétés. Sa signature était connue jusqu’en Amérique du Sud, où les guérisseurs, voyant que son contact causait des symptômes semblables aux ecchymoses ou à l’urticaire, l’ont utilisée pour traiter ces affections.
Dans les maladies de peau chronique ou les éruptions brutales d’urticaire : soit, manger de l’ortie cuite aux deux principaux repas, soit prendre 2 à 3 tasses par jour en décoction : 40 à 60 g de feuilles fraîches par lit re d’eau, faire bouillir jusqu’à réduction d’un tiers.
Le suc frais d’ortie a aussi été très utilisé pour arrêter les saignements. I l faut en revanche enlever les graines, fortement purgatives, de toutes les préparations. A fortes doses, l’ortie peut aussi supprimer les urines.
PLANTAIN (PLANTAGO MAJOR)
Le plantain doit sa signature et son nom latin ( Plantago, qui signifie « pied ») à ses cinq nervures, qui le font ressembler à une main ou à un pied 4 . On l’utilise ainsi en bain de pieds pour toutes les douleurs de pieds, mais Oswald Crollius le préconise aussi, en raison de ses nervures, pour les t roubles des nerfs et des veines.
On l’utilise aujourd’hui en externe pour les problèmes de peau, mais aussi en interne ( décoction) pour traiter toutes sortes de t roubles ( digestifs, respiratoires, saignements…) .
PRELE DES CHAMPS (EQUISETUM ARVENSE)
La tige de la Prêle des champs, com posée de petits segments, rappelle la structure de la colonne vertébrale. Elle a donc été conseillée pour les douleurs de dos. En fait elle est extraordinairement riche en silice, et donc très reminéralisante. Elle est très couramment utilisée, encore aujourd’hui, dans ces indications : faire sécher la plante, la réduire en poudre, et en consommer 1 à 2g avant les repas du m idi et du soir. Interrompre le traitement une semaine sur quatre. Eviter les ustensiles en fer.
La prêle des champs, en décoction, traite aussi les t roubles urinaires et les hémorragies.
PULMONAIRE OFFICINALE ( PULMONARIA OFFICINALIS)
La pulmonaire, Herbe aux poumons, ou Herbe au lait de Notre Dame, a de larges feuilles ovales, velues et maculées de tâches blanches, rappelant la coupe d’un poumon. Ces feuilles sont toujours utilisées aujourd’hui pour traiter les affections respiratoires, par exemples les catarrhes dans les bronches, en infusion ou en décoction.
Elles peuvent également être consommées cuites à l’eau ou à la vapeur, ou crues en salade pour les jeunes feuilles.
A noter : un autre pulmonaire existe, le Lichen Pulmonaire ( Lobaria Pulmonaria), dont la forme ressemble aux lobes des poumons, et qui était aussi conseillé pour traiter les affections respiratoires. A ce sujet, Oswald Crollius écrit « Il y a deux sortes de Pulmonaria, [ …] l’une adhère aux pierres et l’autre aux arbres, mais cela n’importe, car elles sont toutes deux fort bonnes pour les affections des poulmons ».
Le lichen pulmonaire n’est a priori pas représenté dans le parc du Mercantour, mais on peut le rencontrer dans l’arrière- pays grassois.
SAULE BLANC (SALIX ALBA)
Deux grandes signatures pour cet arbre incontournable en phytothérapie :
- On avait observé comment une branche coupée et plantée en terre reprenait facilement racine, même presque sèche. On a donc conseillé les bains avec la décoction du bois pour les membres
« quasi- corrompus », c’est- à- dire principalement les rhumatismes.
- On avait aussi rem arqué que le saule poussait souvent les pieds dans l’eau, et on l’a donc conseillée pour les fièvres ou les rhumatismes qu’on pensait venir du froid et/ ou de l’humidité.
Ces signatures du saule sont à l’origine de la découverte de l’aspirine : c’est de l’écorce du saule qu’on a extrait l’acide salicylique ( dont le nom vient du nom latin du saule : Salix) , qui est aujourd’hui encore utilisé en traitement de la fièvre et des rhumatismes.
On récolte l’écorce au printemps sur des rameaux de 1 à 2 ans, et on la débarrasse de la couche extérieure. On la fait sécher, on la pulvérise, et on en conseille le plus souvent 8 à 10g de poudre avant chaque repas. Mais dans certaines maladies fébriles, on peut en consommer jusqu’à 80g par jour. Renouveler la provision chaque année.
NB. I l existe plus de 30 variétés de saule, et leur différenciation va au- delà des compétences botaniques ordinaires. C’est le saule blanc qu’on cite le plus souvent pour ses propriétés médicinales, mais aucun saule n’est toxique.
VESSE DE LOUP ( LYCOPERDON PERLATUM)
Ce sont les Indiens d’Amérique du Sud qui ont observé une similitude entre la surface de la Vesse de Loup et les ulcères. Ce champignon est donc utilisé dans cette application dans les régions andines, ainsi que dans quelques régions d’Europe.
EN CONCLUSION : QUELQUES PLANTES CAPILLAIRES
Le Capillaire des Murailles ( Asplenium Trichomanes) est une petite fougère poussant sur les rochers ou les murs ombragés, très résistante à l’altitude, à la dessiccation et au froid.
Les Saxifrages, par exemple la Saxifrage à fleurs nombreuses ( Saxifraga Florentula) , emblème du Parc National du Mercantour et endémique des Alpes méridionales, doivent leur nom à la façon dont elles peuvent pousser dans la moindre anfractuosité d’un rocher. Elles sont parfois appelées Casse- Pierre, ou Perce- Pierre.
Les lichens, mariage entre une algue et un champignon, ont aussi une étonnante résistance aux conditions les plus rudes ( froid, sécheresse, altitude, chaleur, rayonnement solaire…) .
Ces t rois plantes ont été conseillées pour faire repousser les cheveux sur les crânes les plus dénudés. Le lichen a de plus une apparence « poilue ». Cependant, actuellement, aucune d’entre elles n’est utilisée, leurs propriétés n’ayant pas été avérées5.
Elle tire son nom de la forme de sa fleur, évoquant la langue fourchue d’une vipère. Il s’agit d’une fausse signature intrinsèque, dans le sens où elle n’a jamais vraiment été utilisée pour traiter les morsures.
En revanche, la Lavande Aspic ( Lavendula Latifolia), qui pousse sur les terrains arides et chauds de Provence qu’affectionne la Vipère Aspic, est utilisée depuis l’antiquité pour traiter ses morsures. Il s’agit là d’une « vraie » signature extrinsèque.
Pour aller plus loin dans l’étude de la Loi des Signatures, des végétaux et de la mise en œuvre de leurs propriétés, vous pouvez aussi suivre notre Formation pratique en Aromathérapie Sensible.
Annexe: bibliographie et autres sources
Ouvrages sur la flore
A la découverte des fleurs des Alpes, 3 5 0 espèces dans leur milieu – Parc National des Ecrins, coord. Nicollet, Bernard ( Libris).
Arbres et arbustes de montagne, 2 3 0 espèces dans leur m ilieu – Parc National des Ecrins, coord. Salomez, Pierre ( Libris) .
Cham pignons de Provence et des Alpes de Sud – Jean- Pierre Beretti ( Serre).
Fleurs des Alpes – Wolfgang Lippert ( Nathan).
Guide de la Flore des Alpes Maritimes – Carles et Thébault ( Giletta – Nice- Matin).
Guide de la flore méditerranéenne – Bayer, Buttler, Finkenzeller & Grau ( Delachaux et Niestlé).
Guide des orchidées de France, de Suisse et du Benelux – Delforge ( Delachaux et Niestlé).
Le livre des arbres, arbustes et arbrisseaux – Pierre Lieutaghi ( Actes Sud).
Le livre des bonnes herbes – Pierre Lieutaghi ( Actes Sud).
Petite ethnobotanique méditerranéenne – Pierre Lieutaghi ( Actes Sud).
Ouvrage sur la loi des signatures
Enquête sur les plantes magiques – Michèle Bilim off ( Ouest- France).
L’héritage oublié des Signes de la Nature – Ball- Sim on et Daszkiewicz ( Les deux océans).
Phytognomonica – Giam battista Della Porta ( Octo Libris Contenta).
Précis de médecine alchimique : A partir des XI V livres des paragraphes de Paracelse – Eric Marié ( Paracelse).
Traicté des signatures ou vraie et vive anatomie du grand et petit m onde – Oswald Crollius ( l’Arche).
Traité fondamental d’ astrologie médicale – Eric Marié ( Paracelse).
Ouvrage sur la faune
80 Animaux des montagnes – Sandrine Stefaniak ( Libris).
Insectes et autres petites bêtes en montagne, 3 3 0 espèces dans leur milieu – Parc National des Ecrins, coord. Delenatte, Blandine ( Glénat).
La loi de la jungle, l’agressivité chez les plantes, les animaux, les humains – Pelt, Jean Marie ( Fayard).
Les oiseaux des montagnes – Garguil, Philippe et Michel Quéral ( Glénat).
Les petits animaux des bois et forêts – Olsen, L.- H., J. Sunesen, B. V. Pedersen ( Delachaux et Niestlé).
Autres ouvrages d’interet
Découverte géologique des Alpes du Sud – Debelmas Jacques ( Edition du BRGM).
Géologie des Alpes- Maritimes – Borchiellini, Serge ( Serre).
Guides géologiques régionaux, Alpes- Maritimes, Maures, Esterel – Campredon, R. et M. Boucarut ( Masson).
Le Massif du Mercantour et des Alpes Maritimes – Association des am is du parc national du Mercantour ( Serre).
Les Guides Valléens – Vallée de l’Ubaye – Parc National du Mercantour ( Bayard).
Les Guides Valléens – Vallée de la Vésubie – Parc National du Mercantour ( Bayard).
Parc National du Mercantour – Loury- Guigan, Nadia ( Glénat).
Sources d’informations orales / remerciements
- Bernard Baldassare ( BE AMM).
- Sandrine Pallanca ( BE AMM).
- Mon grand- père M. Albert Viellle.
- Bruno et Maryse Caligaris.
- Mon frère Gaëtan Ferrando ( ostéopathe, préparateur physique).
- Mon am i d’enfance Sylvain Leinen ( BE AMM).
- André Hérault ( l’un des derniers paysans du Boréon, décédé dans les années 1990).
- Les gardes du Parc National du Mercantour.
- L’excellente formation au métier d’AMM que j ’ai reçue à Barcelonnette, coordonnée par Emmanuel Buchoud.
Crédits d’illustrations
Toutes les illustrations figurant dans cet article ont été photographiées lors de randonnées durant l’été 2011. Je n’ai eu recours à des sources extérieures que pour les illustrations ci- dessous :
http://es.wikipedia.org/wiki/ Archivo:Mandragora_officinarum _001.JPG
http://raf.dessins.free.fr/2bgal/img.php?id_im g= 19191