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La Biomimétique et le Qigong

Le Qigong, la science et le biomimétisme
Article biomimétisme en médecine Chinoise

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UN AUTRE REGARD SUR LES AVANCÉES DE LA SCIENCE CONTEMPORAINE…

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Par Amaël Ferrando

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row el_id= »1″][vc_column][vc_column_text]Avec le développement de la biomimétique depuis quelques années, la science fait un saut quantique du même ordre que l’invention de l’écriture ou la maîtrise du feu.

C’est ce qu’affirment des experts, comme Idriss Aberkane, chercheur et Ambassadeur de l’Unitwin/unesco, qui rappelle brillamment les principes de cette nouvelle discipline et philosophie scientifique :
Plutôt que d’exploiter la nature, ressource finie sur le point de s’épuiser, apprendre d’elle, car à travers les millions d’années de son évolution, elle a la propriété de tout faire de la façon la plus efficace possible.

Que ce soit en physique, en chimie, en ingénierie, en médecine, ou même en management, en sociologie, organisation des société ou des rapports inter-individus, l’observation de la nature peut nous renseigner efficacement sur « ce qui marche », ce qui a fait ses preuves, et qui sera forcément plus efficace qu’une machine inventée par un ingénieur et mise à l’épreuve seulement quelques jours, au mieux quelques années.
D’autant plus qu’en imitant la nature, on l’utilise sans l’appauvrir. Elle ne s’épuise pas en nous enseignant ses mystères ! Et il n’y a aucune compétition entre êtres humains pour une ressource qui ne s’appauvrit pas.

Il est donc heureux que certains membres de la communauté scientifique commencent à adopter ce type d’état d’esprit.
En tant que représentant d’une tradition orale millénaire de l’énergétique chinoise, je me permets cependant de questionner l’ampleur du « saut quantique » :

Cela fait juste quelques milliers d’années que les médecins, guérisseurs, chamans et autres hommes-médecines de toutes les traditions (sans exception à ma connaissance), ont compris le concept d’imitation de la nature.

Dans le Qigong chinois, par exemple, de nombreuses méthodes imitent des animaux pour en acquérir certaines qualités, avec des effets positifs objectivables sur la santé. Prenons l’exemple, parmi tant d’autres, de la respiration de la tortue, pratique déjà citée il y a 1400 ans : ayant observé l’impressionnante longévité des tortues, les anciens chinois ont contemplé sa gestuelle et sa respiration, et ont développé des exercices d’imitation afin d’entretenir la santé et prolonger la vie.

Les arts martiaux (chinois, indiens, sibériens, etc.) sont un autre exemple d’imitation de l’efficacité de la nature, où le pratiquant imite la gestuelle et l’esprit du tigre (par exemple), afin d’intégrer des mouvements bien plus efficaces que ceux qu’il aurait pu élaborer par lui-même. Tous les arts martiaux, même les « sports de combat » actuels, ont cette lointaine genèse.

Le raisonnement qui sous-tend cette façon de faire semble trivial tant il est évident : dernier-né dans l’évolution des espèces, l’être humain a du retard ! Il n’a quasiment rien développé de son potentiel. S’inspirer des autres espèces, plus expérimentées, ayant trouvé leur équilibre, exploitant pleinement leurs facultés physiques et cognitives, n’est que bon sens !
Sauf, bien sûr, à se penser supérieur aux autres espèces, sauf à se croire en avance alors qu’on est en retard…
A ce sujet, le mouvement antispéciste, qui émerge en occident depuis les années 1970, ne fait que reprendre les principes de la plupart des spiritualités que la terre ait portées, à l’exception notable des trois « religions du livre », dans lesquelles Dieu aurait fait l’homme à son image…
Pour marquer cette évidence, mon maître taoïste appelait les animaux « nos frères supérieurs »…

Le terme biomimétique n’est-il pas une simple prise de conscience de ce que font les guérisseurs de toutes les traditions depuis tant et tant d’années ?
La seule exception à cette pratique universelle n’est-elle pas cette courte période entre le 18ème et le 20ème siècle, où, en occident, l’homme s’est pensé en dehors de la nature ? Où il a pensé que le fruit de son cerveau, ex-nihilo, allait dépasser le fruit de millions d’années d’évolution ?
Ayant prouvé son inefficacité à servir les besoins de l’humanité, et présentant le retour aux raisonnements originels comme le fleuron de la recherche scientifique, cette parenthèse de 300 ans serait-elle en train de se refermer ?[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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